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Le jour où j’ai réussi à lâcher prise

Reblog d’un texte du 10 novembre 2016.

Combien de fois on m’a dit de me calmer, que je «capotais» pour rien? Combien de fois j’ai senti une boule se former dans mon estomac pour un rien ou parce que quelque chose ne fonctionnait pas comme je voulais? C’est ça qui arrive quand on est une personne passionnée qui vit chaque émotion à 100 milles à l’heure (et quand on est un brin control freak, je l’avoue)…

Mais est-ce que c’est normal, et surtout, est-ce que c’est sain d’être aussi affectée par les moindres aléas de la vie? Je ne sais pas si je peux dire que je fais de l’angoisse ou de l’anxiété en tant que tels, mais je sais que je suis (ou en fait que j’étais) une personne plus stressée que la moyenne (par ici, les somnifères!).

Puis, cet été, un événement est survenu dans ma vie (dont je vous épargne les détails, voir mon texte : Mon jardin secret). Ce qui est important de l’événement en question, c’est qu’il m’a enlevé un poids énorme sur les épaules. Tout le stress que je vivais en permanence me semblait désormais désuet.

Je me suis rendue compte que, bien que je m’en croyais incapable, je pouvais être une personne RELAXE. Moi qui croyais à la base avoir perdu «quelque chose», j’ai finalement découvert que ce «quelque chose» était toxique et que j’aimais mieux la personne que je devenais sans ce «quelque chose» dans ma vie. Quel soulagement! Ça a été tout un processus : ça m’a mise à terre au départ, ça m’a amené à me questionner sur moi, sur ce que je voulais vraiment, puis, en trouvant les réponses à ces questions, ça m’a calmée et rassurée. J’ai réalisé que ce qui s’était passé, c’était pour le mieux.

À partir de ce moment-là, même si on me l’avait souvent déjà dit, j’ai finalement réussi à admettre et surtout à comprendre qu’il n’y avait pas grand chose de grave dans la vie. Quelqu’un ne répond pas à mon texto? Tant pis. Si je veux lui parler live, j’ai juste à l’appeler! Je fais une erreur au travail? Ben oui, je suis humaine. Quelqu’un est offusqué par mes paroles trop directes? Eh bien, je suis comme ça, je dis ce que je pense… #SorryNotSorry.

J’ai un(e) ami(e) qui prend ses distances? Bah, je ne courrai pas après quelqu’un qui ne souhaite pas ma présence. À quoi bon? Ce dernier exemple s’applique également à une date, une fréquentation ou un chum/une blonde. Avez-vous vu le film «Laisse tomber, il ne te mérite pas»? La fille hyper pathétique qui reste chez elle le samedi soir à côté du téléphone à attendre qu’il sonne, parce qu’elle a laissé son numéro à un gars la veille (corrigez-moi si je me trompe, mais ça devait être avant les cells)… ÇA, c’est l’exemple parfait de stresser pour rien.

Quelqu’un est peut-être en train de perdre un proche parent et d’attendre à côté de son téléphone des nouvelles de l’hôpital… pendant que toi tu fais la même chose et tu déprimes et angoisses (presqu’autant) POUR UN GARS? Réveille, fille, tu ne peux pas être le genre de tout le monde! Passe au suivant, il y a des choses tellement pires que ça dans la vie! En gros, c’est ça le message du film : RÉVEILLE, FILLE!

Je me rends compte aujourd’hui qu’un vrai problème qui devrait générer du vrai stress, c’est quelque chose comme le décès ou la maladie grave d’un proche, un gros accident, la perte d’un emploi auquel on tient (ou grâce auquel on est capable de payer les bills, t’sais), etc. Ce sont des exemples non exhaustifs et ça reste subjectif, mais ce que je veux dire, c’est qu’il faut arrêter de s’en faire pour un rien. À tout problème, il y a une solution! Pis s’il n’y en a pas (comme l’exemple du gars qui est pas intéressé ou ne te rappelle pas), il faut apprendre à se dire que C’EST PAS GRAVE.

Je me sens tellement mieux depuis que je me laisse être moi-même, que je ne m’en fais plus avec des détails, que j’essaie toujours de faire le plus simple possible et que je n’essaie plus de tout contrôler ou de faire plaisir à tout le monde en même temps. Je concentre mon attention sur les choses et les personnes qui en valent la peine! Il faut LÂCHER PRISE… Quand quelque chose me stresse, je me demande : «Est-ce que c’est vraiment grave? Est-ce qu’il y a des solutions? C’est quoi le pire qui peut arriver?» Bien souvent, c’est comme ça qu’on réalise que c’est loin d’être la fin du monde et loin d’être sans issue. Il faut apprendre à respirer par les deux narines… le stress, ça fait mal vieillir ;) !

*Pour les filles: À noter que les notions décrites dans ce texte sont plus difficilement applicables en cas de SPM. C’est normal.

 

 

 

G.

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Champagne & Confetti

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