ÉTATS D'ÂME STYLE DE VIE TEXTES DE A. x

Réduire ma consommation… d’hommes

J’ai une personnalité dite dépendante. Je suis pluri/multi dépendante, dysfonctionnelle. Bref, je suis bourrée de daddy issues.

Le bon côté dans tout ça, c’est que je suis aussi une orgueilleuse doublée d’une control freak. Je suis beaucoup trop fière pour laisser un élément extérieur à moi prendre le contrôle de ma vie. Ici, c’est moi qui gère et personne d’autre. Je suis donc une dépendante sur les breaks. Bien consciente de mes faiblesses, je ne leur laisse que la place que je veux bien leur laisser. Et quand par malheur elles passent outre mon contrôle, je suis la première à m’auto-flageller. Je me culpabilise jusqu’à ce que la honte d’avoir été faible face à celles-ci m’enlève l’envie de recommencer pour un temps.

Mais ce qui arrive inévitablement quand tu utilises trop les freins, finit toujours par réarriver. Les freins s’usent, ne font plus leur travail et tu frappes le mur de plus en plus souvent. S’ensuit la honte, la culpabilité, l’auto-flagellation. On comprend le pattern ici…

Chacun ses vices; les miens, ce sont les hommes et l’alcool. On réunit les deux ensembles et on obtient un mélange explosif qui entraîne une rechute à tout coup. Un beau cas de concomitance. Enfant unique un peu trop gâtée, ne me dis pas un «non» qui veut. Un vrai défi pour l’orgueilleuse en moi est de réussir à te faire changer d’avis et d’obtenir un «oui». Stratégies manipulatrices et diverses séductions sont mes armes de prédilection. Je ne cruise pas, je chasse. Je tends une embuscade. Je traque et je savoure ma proie avant de choisir la prochaine.

J’ai l’air bien bad de même, mais mon problème, c’est que je suis aussi une éternelle romantique qui AIME les hommes. Dans 90% des cas, je finis donc coincée dans le piège à ours que j’ai moi-même installé. Je me retrouve le cœur en miettes à pleurer celui qui était, une fois de plus, l’homme de ma vie. S’ensuit une micro-peine d’amour (juste pour la forme) ou mon 2e vice préféré vient me tenir compagnie. Deux-trois shots de Tequila, quelques lendemains de veille douloureux et on se remet à la chasse au vice #1. On comprend le pattern ici…

À l’automne dernier, question de flatter mon orgueil, je me suis lancé le défi de tourner le dos à l’une de mes dépendances. Défi que j’ai relevé haut la main. Pendant 4 mois, pas une seule goutte d’alcool. Il y a de quoi se féliciter le self control sur un moyen temps. Depuis, ma consommation est beaucoup plus recommandable (même si je serai toujours à un verre de déclencher ma plus grande beuverie ever).

J’en viens donc à la réflexion qu’il faudrait que j’applique le même traitement pour ma dépendance aux hommes. Afin d’en avoir une consommation plus raisonnable par la suite. Faire le vide de présence masculine dans ma vie pour une durée X. Me refaire une virginité. M’acheter des nouveaux draps vierges et garder mon lit chaste et pur pour le jour où viendra celui qui méritera vraiment que je laisse tomber ce vœu de chasteté.

Les jeux sont faits. Le pari est lancé. Je tiens combien de temps?

À suivre…

 

 

 

 

A.

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Source photo: Unsplash

Champagne & Confetti

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