ÉTATS D'ÂME TEXTES DE MB. x

Je suis excessive

Excessif : Adjectif. Qui se porte facilement vers les extrêmes.

C’est moi ça. J’ai toujours dit que je ne faisais pas les choses à moitié. Ça a toujours été «tout ou rien». Tout ou rien dans n’importe quoi pis pour toute.

Dans la vie, j’adore, j’admire pis j’aime de la tête aux pieds, de la racine jusqu’aux pointes ou ben j’aime pas pantoute comme dans j’pogne la nausée.

Pis ça… ben c’est dans tout. Tout comme dans… les humains. Je ne manquerai jamais de respect à quelqu’un parce que c’est juste l’horreur de faire ça, mais oui… j’aime quelqu’un ou j’aime pas du tout quelqu’un. On vibe ou on vibe pas. Je n’ai pas de sentiments mitigés envers quelqu’un, c’est ça pis c’est toute.

C’est plate, tu vas me dire. Je vais te dire que oui, parfois c’est très dommage. J’aimerais ben ça pouvoir t’expliquer le pourquoi du comment. Mais c’est juste comme ça. Malheureusement, si ça colle pas, je suis incapable de faire semblant.

C’est difficile à admettre dans un contexte social où tout est fait et pensé pour que tu aimes et/ou envies la vie à tout le monde et où l’humaine veut plaire et avoir l’approbation de tout le monde, mais c’est là où je me sens bien différente. Je sais que je n’ai pas un front ni une personnalité qui plaisent à tous pis je suis ben à l’aise avec ça. Aimez-moi, aimez-moi pas. Tant que c’est dans le respect, s’il-vous-plait, question qu’on cohabite en humains intelligents.

Je suis excessive dans tout, comme dans… mon travail aussi. Bon. Faut l’dire, j’ai une job quelque peu hors normes et très propice aux extrêmes #evenementiel #spectacle (j’ai l’doua de mettre des hashtags, c’est mon texte!). Ma job, c’est des périodes où travailler 90-100 heures par semaine, pendant 45 jours d’affilés, sans congé, c’est normal… pour ensuite revenir à un très douillet 8h à 16h du lundi au vendredi pendant quelques semaines.

Ça fait des journées remplies de 75 anecdotes, 340 tâches, 32 modifications et changements de plan et pis BAM, tu retrouves tes soirées pis tu te demandes ben qu’est-ce que tu vas faire avec tout ce temps libre-là.

Je suis excessive dans tout, comme dans… mon quotidien. Mes journées peuvent ressembler à un enchaînement d’accomplissements de 46 projets où tout est timé aux 15 minutes près OU à revenir de travailler et ne rien vouloir faire. Genre, prendre ma douche c’t’une grosse tâche!

Je suis excessive dans tout, comme dans… mes émotions. Je suis généralement contente d’être contente ou bien fâchée d’être en maudit. Tu m’suis? On pourrait aussi dire que quand je vis une émotion, elle prendre toute la place dans ma tête, dans mon corps pis dans mon âme pis y’a pus rien qui passe. Quand je suis heureuse, y’a rien qui m’arrête, quand je suis triste, je pleure sans fin pendant des heures et quand je suis en colère, je vois noir et je ne vois rien.

Je suis excessive et bien que j’apprenne de jour en jour et de mieux en mieux à m’aimer comme je suis, mais mon doux que y’a des jours où ça me tape royalement sur les nerfs. Pis je comprends si parfois je TE tape sur les nerfs.

Je suis difficile à suivre, je roule à 300 km/h ou ben y’a aucune chance que je sorte de chez moi. Je suis une hyperactive fatiguée. Mon baromètre est déréglé pis le mercure dans mon thermomètre a coulé. Tu vois le genre?

Je ne m’excuserai pas d’être qui je suis parce que ce serait comme de m’excuser d’exister pis j’trouve que j’mérite ma place, mais essentiellement, je veux juste te dire que c’est normal des fois si tu me trouve intense, c’est normal si tu penses que je ne cadre pas dans ton quotidien parce que m’a t’le dire, j’ai souvent le vent dans la face dans toute pis c’pas tout le monde qu’y’aime ça.

Ma vie d’excessive est un continuel combat vers l’équilibre là où je tente de passer de trapéziste à funambule, question de laisser un peu l’effet balancier pour trouver une force plus centre.

En attendant, merci pour ta patience.

 

 

 

 

MB.

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Source photo: Unsplash

Champagne & Confetti

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3 Comments

  1. Elisabeth says:

    My god merci! J’ai adoré ton texte, je m’y suis tellement retrouvé! J’ai 40 ans et je pense ne pas avoir encore fait ton chemin…il y a des moments où je me sens inadéquate et d’avoir l’impression de devoir m’excuser d’être comme je suis, ça m’attriste encore

    1. Marjo B says:

      Merci d’avoir pris le temps de m’écrire ce joli commentaire! On ne s’excuse pas d’exister, jamais. Si tu es là, c’est que tu as ta place! <3 Plein d'amour. Un amour rempli d'excès xx

  2. Marjo B says:

    Merci d’avoir pris le temps de m’écrire ce joli commentaire! On ne s’excuse pas d’exister, jamais. Si tu es là, c’est que tu as ta place! <3 Plein d'amour. Un amour rempli d'excès xx

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