ÉTATS D'ÂME TEXTES DE SAN.

Je juge, tu juges, il juge… et je suis tannée!

L’être humain passe son temps à juger : lui-même et les autres, ainsi que tout ce qui l’entoure. Il va quelque part, il juge; il entend un commentaire, il juge encore, il voit une personne habillée d’une certaine façon… encore et toujours, il émet un jugement. Sérieusement, je ne suis plus capable! Pourquoi l’homme (j’utilise ici le terme homme pour désigner l’être humain, sans distinction du genre masculin, féminin ou transgenre), n’est-il pas en mesure de voir, entendre et côtoyer une autre personne, tout simplement dans le respect de l’autre, en acceptant que nous sommes tous uniques, différents et que c’est parfait de même?! Ainsi soit-il!

Je rêve d’un monde où nous serions tous en mesure de vivre les uns et les autres en parfaite harmonie. Un monde où si mon voisin est d’une autre nationalité que moi, qu’il a d’autres coutumes, s’habille selon ses croyances, ses critères et ses choix, je sois en mesure de le regarder et de voir toute la beauté qui s’en dégage, sans le juger, sans le critiquer, sans que cela ne suscite aucune réaction de la part de n’importe qui.

Malheureusement, ce monde n’existe pas encore. Je dis «encore», car j’ai foi en l’avenir. Certains me trouveront sûrement utopiste (tiens, un jugement, hihi!!); à vrai dire, je m’en moque. J’aspire à la paix dans le monde et au grand respect des être vivants.

Si l’on s’intéresse un tant soit peu aux enfants, on constate qu’ils sont purs, sans jugement; tant que personne ne leur dit que ce qu’ils font, disent ou pensent est mal, pour eux, tout est normal. On dit des enfants qu’ils sont naïfs, car ils ne connaissent rien encore de la vie. Mon point de vue est qu’ils s’adaptent, acceptent et continuent leur vie comme si de rien était.

Il me vient en tête une scène que l’on observe parfois dans les magasins. Je plante le décor : vous vous promenez avec votre enfant d’environ 4-5 ans dans un grand magasin, vous croisez une personne en surpoids, votre enfant vous montre la personne du doigt en vous demandant pourquoi la personne est «grosse»?… Malaise de votre part… comment votre enfant a-t-il pu dire cela tout fort, devant tout le monde… de quoi allez-vous avoir l’air? Vous le reprenez en lui expliquant que cela ne se fait pas de montrer des gens du doigt, de dire qu’ils sont «gros», de surcroît, le dire tout haut, c’est limite si vous ne lui dites pas de détourner le regard. Sérieusement, l’enfant ne pensait pas à mal en émettant ce commentaire; il posait une question, il cherchait à comprendre la différence de cette personne, il voulait une réponse à sa question. Au lieu de cela, il comprend que c’est mal d’être de forte corpulence, que c’est gênant, et qu’en mettant son parent dans une telle situation, il a commis une énorme bêtise. Il pourrait se sentir fautif, méchant, et avoir honte de lui-même. Comprenez-vous ce que je tente de vous faire passer comme message?

Ne serait-il pas plus simple de reconnaître que nous sommes tous différents, que nous avons tous une apparence physique différente, que nous pensons, vivons, et rêvons tous de choses différentes et que c’est parfait ainsi?! Sans blague, à quoi ressemblerait le monde si nous étions tous des clones, si nous vivions selon le même schéma, tels des robots?!

Désormais, je fais le choix d’exprimer mon point de vue, et d’entendre celui des autres sans entrer en réaction par rapport à ce qu’ils pensent. Je ne vous cacherai pas que je n’ai pas des ratés, nul n’est parfait. Cela dit, je fais ce que je peux, à mon échelle, et ma conscience s’en porte de mieux en mieux. Et si le mois de février devenait le mois sans «jugement»? Ça vous tente de relever le défi avec moi?

 

 

 

 

San.

Source photo: Unsplash

Champagne & Confetti

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