ÉTATS D'ÂME TEXTES DE SAN.

Le prof. qui m’a marquée

Tous les ans, lorsque vient le temps de ranger les sacs à dos d’école, je me remémore ma jeunesse d’étudiante. Oui, étant dans la quarantaine, on peut dire que les bancs d’école sont assez loin pour moi… du moins les vrais, puisque je continue de suivre des formations en ligne, mais ça c’est une autre histoire!

Du plus loin que je me souvienne, je n’étais pas cette jeune fille qui faisait des pieds et des mains pour ne pas aller en cours. Pourtant, il faut bien avouer que certains professeurs ont marqué mes années d’étude. Je parle ici de manière positive ou négative, mais ceux de la dernière catégorie, je ne désire pas en parler, à quoi bon…? Par contre, je trouve important de souligner ceux qui resteront gravés dans ma mémoire pour le reste de ma vie.

Oui, les profs, qu’on se le dise, ont une grande place dans la vie d’un ou d’une jeune. À tel point qu’un prof peut devenir une véritable source d’inspiration pour une future carrière professionnelle, ça n’est pas peu dire. Ce ne fut pas mon cas, je ne rêvais vraiment pas de passer le reste de ma vie entre les murs d’un établissement scolaire.

Cela dit, je me rappelle très bien que lors de ma dernière année de lycée, celle qui marque la fin d’une grande étape, j’ai adoré les cours de philosophie. Je me doute que ce ne fut pas le cas de tout le monde. Je comprends tout à fait que pour certaines personnes, passer des heures à se poser des questions existentielles et à tout remettre en question, ça n’a rien de bien intéressant. Et pourtant, quand on y pense bien, c’est plus ou moins le seul cours où nous n’avions rien à apprendre par coeur, où nous avions le droit à la parole librement et où nous pouvions être entendus, notre avis intéressait quelqu’un…

Il faut avouer que lorsqu’un jeune de 17 ans ouvre la bouche pour exprimer son opinion, il n’est pas rare qu’il se fasse rembarrer ou du moins qu’on lui fasse gentiment comprendre qu’il est jeune, qu’il n’a pas d’expérience et que donc, il est mal placé pour parler. Sauf que là, pendant ce cours, non seulement nous avions le droit d’exposer ce que nous pensions, mais en plus, nous devions aller au fond de notre explication… WOW!

Cela voulait dire qu’une fois que nous avions parlé, notre point de vue était pris en considération et le débat se poursuivait, chacun y allant de ses arguments.

Avec le recul, je ne sais pas si j’enjolive un peu trop les choses, mais cela ressemble beaucoup à un cours de développement personnel. Je ne m’étonne pas d’être encore à ce jour passionnée par tout ce qui se rapporte à ce sujet: refaire le monde, chercher le pourquoi du comment, je suis l’as des as dans ce domaine!

Je n’ai pas mentionné qu’en plus, le prof de philo, il avait un je-ne-sais-quoi, qui faisait tout son charme!! Ah oui, le scénario classique, l’étudiante qui a un kick sur son prof… la folie de la jeunesse. Cela dit, ça n’a pas que du négatif, car c’est peut-être grâce à lui si maintenant, je dévore les livres de spiritualité! Merci M. Esposito pour la graine que vous avez fait germer en moi cette année-là… et n’y voyez pas d’allusion coquine, surtout!

 

 

 

San.

Source photo: Unsplash

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