Un changement de cap, ça provoque un ajustement abrupt des voiles. Tu réalises à ce moment que c’est toi seul(e) qui choisira la direction qu’elles prendront. Subtil mélange de satisfaction et de frayeur.
Tu te rassures en te disant qu’il n’y a pas de formule magique, ni de sacrifices trop grands pour vivre en accord avec ton caractère.
Une fois le recul pris et l’énergie retrouvée, c’est là que la vraie partie commence. Se retrouver face à soi. Sans équilibre, sans structure. Ça met une certaine pression, non?
«Le futur qui s’en vient, est-ce qu’il sera à la hauteur de mes attentes? Sera-t-il même à la hauteur de mon passé?»
Devenir son propre pilier. Forger ses propres bases. Agir selon ses cadres. Vivre son indépendance à un degré quasi obsessionnel. Réaliser aussi que la vie, ce n’est pas que ça.
Ce n’est pas que de refuser toutes les sorties. De rejeter toutes les opportunités. Et de s’isoler en attendant que les réponses viennent à soi de par le ciel et d’être en parfait contrôle, toujours, tout le temps.
C’est aussi être prêt à expérimenter, à donner la chance et se laisser aller à du nouveau, sans craindre de perdre quelque chose au passage.
C’est garder en tête que peu importe ce qui s’en viendra, ce sera beau, parce que ça vient de soi.
Mél.
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