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Nostalgie, quand tu nous tiens!

Qu’est ce que la nostalgie? Juste pour qu’on soit tous sur la même longueur d’onde, voici la définition de notre cher ami Wikipédia : « La nostalgie est un sentiment de regret des temps passés ou de lieux disparus ou devenus lointains, auxquels on associe a posteriori des sensations agréables. Ce manque est souvent provoqué par la perte ou le rappel d’un de ces éléments passés, les deux éléments les plus fréquents étant l’éloignement spatial et le vieillissement qui représente un éloignement temporel. »

Je pense que je suis une personne TROP nostalgique. Je pense en fait qu’on l’est tous un peu, mais moi, je suis next level. J’ai beaucoup, beaucoup de mal à laisser le passé là où il devrait être, c’est-à-dire, dans le passé. Je ne dis pas que la nostalgie est une mauvaise chose en soi; c’est beau de se rappeler des souvenirs heureux et de penser au passé avec un petit sourire en coin. Mais quand c’est aussi extrême que dans mon cas, ça peut devenir malsain. Je ne fais pas que me les rappeler, ces beaux moments, j’essaie carrément de les recréer!

Je veux recréer ce Noël parfait que nous avions eu l’année précédente, ce début de relation avant que les choses ne se gâtent. J’ai donc plus de misère que la normale à laisser aller une relation terminée, car au lieu de me concentrer sur ce qui ne fonctionnait plus, je focus sur les beaux moments que nous avons passés, même si ceux-ci étaient au tout début et se faisaient de plus en plus rares à la fin.

Je me demande si la relation aurait fonctionné si j’avais agi différemment, je souhaite revenir dans le passé, à quand tout allait comme sur des roulettes. J’ai déjà pleuré une relation de 2 mois pendant 4 mois, juste pour vous donner une idée! Même chose pour les amitiés. On ne cesse de dire qu’il faut enlever de notre vie les gens toxiques, qu’on est à l’âge où on peut se permettre de choisir ses amis. Or, dans mon cas, c’est vraiment plus facile à dire qu’à faire, car je m’attarde aux beaux moments et aux insides et j’oublie tout le négatif qui me poussait à m’éloigner de la personne en premier lieu.

En plus de tout ça, je me demande TOUJOURS si j’ai pris la bonne décision, si ma vie aurait été différente si j’avais fait tel ou tel autre choix. Vous avez vu le film «L’effet Papillon» (avec le beau Ashton Kutcher)? Je l’ai vu il y a vraiment longtemps, mais quand je me questionne sur mes décisions et mes choix et sur ce que ma vie serait si j’avais agi différemment, je ne peux m’empêcher de penser à ce concept.

Ce concept selon lequel la moindre de nos petites actions, ne serait-ce qu’un clignement de yeux, détermine tout le déroulement de notre vie et notre destin. Si j’étais partie 2 minutes plus tôt ou plus tard, je n’aurais pas croisé ce bel inconnu à la pharmacie. Si je n’avais pas vu cette annonce précise sur Facebook, je me serais ramassée avec des chats différents des miens (et vous savez combien je les aime, Gustave et Cendrillon!). Si je n’avais pas dit ces quelques mots de trop, cette personne ne serait pas fâchée contre moi. Si je ne vais pas en date avec ce gars-là, peut-être que je laisserai passer l’homme de ma vie. Et je pourrais continuer longtemps.

C’est normal, je pense, de douter de ses choix parfois. Mais j’ai l’impression que moi, ça me hante et que ça m’angoisse trop souvent. C’est pas mêlant : ça me rend FOLLE. Je dois avoir une phobie des regrets ou quelque chose comme ça. J’ai beaucoup de misère à dire «non», car j’ai toujours peur de laisser passer une occasion et d’avoir des regrets par la suite. Ça veut donc dire que je me ramasse avec beaucoup de bad dates… ;) Bon, OK, j’ai quand même quelques critères de base avant de dire oui!

Bref, je pense que je devrais me référer plus souvent à mon texte Le jour où j’ai réussi à lâcher prise et arrêter de trop réfléchir (mais je suis une fille, t’sais… Je devrais me fier plus à mon feeling, apprécier les beaux moments qui passent quand ils passent et me dire qu’il y en aura d’autres. Je dois faire confiance à la vie un peu plus…

 

 

G.