Champagne & Confetti

Pourquoi est-ce que tu t’excuses tout le temps ?

Je ne sais pas si, comme moi, vous êtes de celles qui s’excusent pour un rien, t’sais celles qui s’excusent de s’excuser. Je ne sais pas d’où vient cette propension à se sentir coupable pour des choses banales, des choses qui la plupart du temps ne nous appartiennent pas. Il y a certaines situations qui nécessitent des explications et d’autres non, il faut tout d’abord commencer par les différencier. C’est sûr que ça peut être difficile de prendre une distance par rapport aux sentiments des autres, aux sentiments qu’on a l’impression d’avoir créés en refusant un souper ou en ne répondant pas assez rapidement à un message texte. Cette tendance à trouver toutes sortes de raisons pour justifier notre indisponibilité. Pourquoi? Est-ce typiquement féminin?

Ça se peut-tu avoir le goût de rester à la maison même si on a rien de prévu? Ça se peut-tu prendre la décision de laisser notre cellulaire dans une autre pièce juste parce qu’on a envie d’avoir la paix?

Alors que je me posais toutes ces questions, j’ai lu un article sur les Internets et l’auteure expliquait qu’elle ne ressentait aucune culpabilité lorsqu’elle refusait des trucs, lorsqu’elle se choisissait. Grosso modo, elle disait qu’il n’y a rien de mal à être égoïste si c’est pour notre bien. Notre bien ne rime pas toujours avec celui des autres et c’est peut-être ça qui donne l’impression que c’est tough de dire non sans s’excuser. Parce que dire non c’est une chose, le dire sans se sentir mal, sans se justifier, c’en est une autre.

J’ai souvent cette discussion avec des amies, avec mon copain, ma sœur et nous sommes tous en accord sur le fait qu’il est important de se passer en premier, d’être le rôle principal de nos vies. On y arrive juste pas tous en même temps. Pour certains, ça demande plus d’efforts. Pour d’autres, ça semble facile et normal. Peu importe où on se situe là-dedans, l’important c’est que ça se travaille à travers de petits gestes.

K.