Champagne & Confetti

Plaisirs coupables

En cette période de l’année où les salles de conditionnement physique font de bonnes affaires en vendant une pléiade d’abonnements annuels qui serviront tout au plus jusqu’au mois de février. En cette période où l’on s’impose toutes sortes de résolutions, qui prennent souvent la forme de restrictions et qui sont supposément destinées à nous faire de venir de meilleurs êtres humains, j’ai envie de vous parler de plaisir. La vie n’est pas seulement une série de «il faut que je fasse ci, il faut que je fasse ça», n’oublions pas d’accorder une place au plaisir dans notre agenda tous les jours. Et quoi de mieux que les plaisirs coupables pour nous faire sourire secrètement, car nous avons du mal à assumer qu’ils nous font du bien.

Au cours des quatre dernières années, je crois que j’ai écouté une vingtaine de fois le film Paul Blart: Flic du mail. Je n’ai aucune idée pourquoi, mais ce film me fait toujours du bien par sa légèreté et par le fait que je trouve très drôle de voir une personne se déplacer en Segway. Je rêve secrètement d’en avoir un d’ailleurs. C’est aussi sans parler du fait que j’ai passé une bonne partie des vacances des fêtes à regarder les films de Noël de série B à V. Ça devient comme une drogue, quand tu commences tu ne peux plus t’arrêter. Aussi, il y a quelques jours, j’ai acheté un «coussin péteur» à ma fille et je me suis surprise à trouver ça vraiment drôle de m’asseoir dessus et d’entendre le gros bruit de pets qui seraient socialement interdits à peu près partout. J’aime aussi faire des tests de QI sur internet. Même si je sais que ces tests ne sont absolument pas crédibles et que peu importe ce que tu réponds, tu as de fortes chances d’avoir un bon résultat, je suis toujours contente de voir ma note à la fin. Il y a aussi les plaisirs culinaires, comme faire fondre un gros carré de beurre pour l’ajouter à un sac de pop corn déjà plein de beurre, manger du Nutella à la cuillère ou garder le tiers d’un mélange à gâteau dans le bol pour le manger cru.

Au final, pourquoi est-ce qu’on appelle ça des plaisirs coupables? On est coupables de quoi au juste? À part Jean Airoldi qui donne des contraventions de style, à moins que l’on ne contrevienne à une loi, on est coupables de rien du tout. Plaisirs coupables ou coupables d’avoir du plaisir tout simplement? J’ai envie de dire pour 2019, « keep calm and have fun ». Maintenant à votre tour, quels sont vos petits plaisirs coupables?

 

 

 

 

Clau.

Source photo: Unsplash