Champagne & Confetti

13 livres pour ton ambiance automnale

L’automne. C’est vraiment la saison que t’aimes ou t’aimes pas. C’est la saison qui casse le party de l’été, c’est la saison qui nous prépare à l’hiver. C’est aussi la saison du cocooning (même si on est déjà appelés à rester à la maison), la saison des thés infinis, des lattés à la citrouille, des potages et de tout ce qui est chaud et réconfortant. C’est la saison des feuilles par terre, des feuilles qui craquent sous tes souliers, de la pénombre qui arrive plus tôt, de l’Halloween et de tout ce qui vient avec.

Comme d’habitude, je te propose ma sélection ambiance automnale, édition 2020. Voici donc mes suggestions lectures pour t’accompagner à la maison!

 

1. Servitude – Raphaëlle B. Adam – Triptyque

«Riverbrooke a toutes les apparences d’une petite ville ordinaire, mais elle ne figure sur aucune carte. C’est une bourgade à la géographie changeante, où s’entremêlent les ombres et les rires évanescents, où le vent murmure ses histoires et où les vies se forgent dans les regards aliénés de ses habitants. Une ville qui peut prendre racine partout, et se montrer introuvable quand elle le souhaite. Riverbrooke est une ville-bête, une ville-mirage. Un monstre avide de prendre et de distordre, d’assombrir ou d’illuminer, avant de tout recracher sur son passage.

Riverbrooke peut être chez vous, s’il vous arrive d’ouvrir le bon œil.

Ce livre regroupe 17 nouvelles inquiétantes, déstabilisantes : des histoires qui nous habitent, qui nous grugent de l’intérieur; des portraits singuliers, horrifiants. Lorsque l’on ouvre ce livre, on se retrouve à la merci de Riverbrooke. Et on doit honorer sa servitude.»

 

2. D’autres mondes – Collectif sous la direction de Stéphane Dompierre – Québec Amérique

«Un collectif où quinze écrivaines ont relevé le défi d’écrire une nouvelle dans un genre qui ne leur est pas habituel : l’horreur.»

 

3. Le printemps des traîtres – Christian Giguère – Héliotrope

«Michaël a rencontré Dominique durant la fièvre du printemps 2012. Aujourd’hui, il est père d’une petite fille et réduit à vendre du fentanyk dans les secteurs pauvres de Longueuil. Un jour, il est approché par le Gang de l’Ouest. Billy McCallister, l’impétueux chef de clan, et Aidan, son écervelé de fils, ne lui inspirent pas confiance, mais Colm, un vieil Irlandais rompu aux arcanes de l’organisation le convainc de s’enrôler. La paye est proportionnelle au risque, et Michaël sent que c’est sa chance de sauver sa famille de la ruine.

Première mission : détourner un convoi de jeunes réfugiées de la Triade destiné à la prostitution, puis alerter les médias sur les méfaits de l’organisation ennemie. Sauf que les McCallister ne sont pas les seuls à tirer les ficelles, et la mission a tôt de déraper. Michaël se retrouvera au cœur de la tempête, et Colm aura du mal à protéger sa recrue.

Dans ce deuxième roman noir, l’auteur explore les ramifications politiques du monde interlope de la Rive-Sud.»

 

4. Un automne noir – Florian Olsen – Triptyque

«L’automne noir. Celui des meurtres de ces jeunes femmes qui ont secoué Hull en pleine course à la mairie. L’automne des politiciens sans scrupules, des barons de la presse et des radios poubelles. L’automne où Estara Villeneuve a enterré sa jeunesse et où Sophie Viau a peint son dernier tableau. L’automne qui a fait dérailler la carrière du sergent-détective Nasir Hassan et durant lequel le reporter vedette Alexandre Aster a tout remis en question. Chacun, à sa façon, cherche la vérité de cette saison qui a bouleversé la région. Les ténèbres, jamais loin, y sont peut-être pour quelque chose. À bien y penser, la frontière entre la surface de la réalité et nos angoisses souterraines est poreuse, très poreuse.

Un automne noir pose un regard lucide, tranchant, sur les discours haineux, sur l’immigration et sur le passé sombre des villes ouvrières.»

 

5. La crise d’octobre – Jules Falardeau – Les Éditions du Journal

«Un demi-siècle a passé depuis la dernière vague d’attentats du FLQ, l’enlèvement de James Cross et de Pierre Laporte, et la promulgation de la Loi sur les mesures de guerre. En interrogeant des témoins et des acteurs qui ont vécu la crise d’Octobre dans les rangs des felquistes et de leurs sympathisants, dans ceux de la police ou en tant que journalistes, Jules Falardeau jette un nouvel éclairage sur ces mois qui ont marqué à jamais l’histoire du Québec.»

 

6. École pour filles – Ariane Lessard – La Mèche

«Un vaste pensionnat en forêt. À travers les dalles pousse une végétation résiliente, aux racines qui n’oublient rien ni personne. Les murs font entendre d’anciens savoirs. L’école est fréquentée par des filles aux prénoms qu’on dirait sortis d’un spicilège : Ariandre, Diane, Laure, Annette et d’autres encore, certaines plus vieilles, certaines disparues, de même que par les institutrices et Dame Françoise aux cuisines. Et Dame Angoisse, la concierge. Elles apprennent l’algèbre et le vocabulaire, mais certaines connaissent aussi la forêt. Il y en a qui parlent trop, d’autres pas du tout. Dame Anne fait une mauvaise chute. Colette et Corinne échangent des touchers. Ariandre écrit.

École pour filles est une œuvre chorale touffue, narrée dans une langue riche et furieusement libre, un roman qui sent l’humidité des couloirs de pierre, les plantes du jardin, le sapin qui fouette et la rivière qui emporte.»

 

7. Le livre de la jungle – Maude Royer – Éditions ADA

«L’obsession d’un milliardaire exhibitionniste, maladivement curieux, carburant aux secrets des autres et à une mystérieuse substance.

Une femme marquée à vie, punie d’avoir aimé et condamnée à une lourde peine.

Un ex-policier éclopé, perdu entre le bien et le mal, qu’une simple flamme suffit de paralyser.

Une hypnothérapeute au magnétisme animal, sexuellement déviante et avide de pouvoir.

Une longue liste de lois, bafouées une à une par un jeune homme désabusé…

L’œuvre de Kipling était peuplée d’animaux doués de parole qui délivraient des fables moralisatrices. Dans ce Conte Interdit, les humains adoptent des comportements bestiaux et peu de place est laissée à la vertu. N’ouvrez ce livre que si vous êtes prêts à vous soumettre aux lois de la jungle…»

 

8. Un homme meilleur – Louise Penny – Flammarion

«Alors qu’une crue printanière place toute la province sous la menace de terribles inondations, n’épargnant ni Three Pines ni la rivière Bella Bella, Armand Gamache affronte une tempête médiatique. De retour d’une suspension de neuf mois à la suite de décisions «désastreuses», il est rétrogradé à la section des homicides de la Sûreté du Québec, sous la direction de son gendre et ancien lieutenant, Jean-Guy Beauvoir. Au cœur de ce tumulte, un père fou d’inquiétude sollicite l’inspecteur-chef pour retrouver Vivienne Godin, sa fille disparue. Gamache ne peut que s’associer à la douleur d’Homer Godin et de répéter cette question : comment réagirait-il, lui, s’il devait craindre de n’avoir pas su protéger sa propre enfant d’un conjoint violent?»

 

9. Brébeuf – Catherine Côté – Triptyque

«Montréal, automne 1947. Léopold Gauthier, vétéran de la Seconde Guerre mondiale et ancien détective de la Sûreté de Montréal, a de la difficulté à réintégrer la vie civile. Après sept ans d’absence, Léopold devrait être heureux de son retour, de revoir sa conjointe Suzanne, mais quelque chose cloche.

Lorsqu’on demande à Marcus O’Malley, l’ancien partenaire de Léopold, d’enquêter sur le meurtre brutal d’un étudiant du Collège Jean-de-Brébeuf, Marcus prie son vieil ami de lui prêter main-forte. Suzanne Gauthier, devenue reporter de crimes au Montréal-Matin, encourage Léopold à accepter l’offre de Marcus.

S’improvisant détective privé, Léopold se joint donc à Marcus. Mais lorsque les victimes commencent à se multiplier, l’enquête se transforme en course contre la montre pour arrêter le tueur qui cible les élèves des collèges de Montréal.»

 

10. Novembre avant la fin – Alain Beaulieu – Hamac

«Décédé récemment, un écrivain vient hanter les séances d’écriture de sa petite-fille, lui prodiguant conseils et encouragements, mais aussi tendresse et protection. Offertes avec humour, empathie et une pointe d’auto-dérision, les remarques de ce mentor vaporeux portent autant sur les outils de l’écrivain, liés au langage et à la structure du récit, que sur ce qui doit l’animer plus profondément dans la pratique de son art. Ouvrage de fiction et de réflexion sur la création littéraire, Novembre avant la fin ouvre des pistes et balise les sentiers sans jamais imposer de direction. Ce livre est destiné à celui ou à celle qui entreprend ou poursuit une démarche d’écriture littéraire, pour que chacun.e parvienne là où il doit aller, c’est-à-dire dans la vérité unique de sa subjectivité, mise en forme dans ce qui deviendra une œuvre d’art.»

 

11. Bain de sang – Jean-Jacques Pelletier – Alire

«Certes, la découverte – au beau milieu de la vitrine d’une galerie d’arts de Montréal – d’un cadavre reposant dans une baignoire remplie de sang a fait sourciller l’inspecteur Dufaux. Mais ce qui l’a ébranlé, c’est la quantité de sang, car cela indique qu’au moins cinq ou six personnes ont été «saignées» pour obtenir un tel résultat. Il devra donc, avec son équipe de jeunes policiers marginaux, rechercher, outre l’identité du cadavre, qui sont les « donateurs » qui ont participé à cette mise en scène macabre. Hélas, les policiers n’ont, comme indices, que les signatures ADN trouvées dans la baignoire… et le répertoire des personnes récemment disparues de Montréal.

Dufaux, qui doit en plus se défendre contre les attaques perfides des Affaires internes qui menacent de démanteler son équipe – paraîtrait qu’elle abrite une «taupe»! –, devient donc très méfiant quand Lydia Balco, la directrice adjointe du SCRS, lui offre soudainement son aide.
Or, devant l’étrangeté de son enquête et face à un tel appui providentiel, Dufaux ne peut arriver qu’à une seule conclusion : un terrible danger rôde, il est même en approche rapide ! Heureusement, sa femme, morte depuis près de trois ans, est là pour le conseiller!»

 

12. Cruelles – Collectif sous la direction de Fanie Demeules et Krystel Bertrand – Tête première

«Recueil de nouvelles sous la direction de Fanie Demeule et Krystel Bertrand. Les personnages féminins sont rarement de mauvaise foi et, lorsqu’ils le sont, c’est toujours pour une bonne raison. Ce collectif de nouvelles, réunissant dix autrices et auteurs aux genres et aux voix variés, plonge dans la cruauté non négociée ou excusée des femmes. En explorant de manière audacieuse les différentes manifestations de la méchanceté (physique, psychologique, morale), les dix textes mettent en scène d’odieuses amies, d’impitoyables mères et d’inquiétantes sœurs. Des femmes irrémédiablement cupides, perverses, et surtout, non-repentantes. Un collectif qui regroupe des textes percutants, troublants et sans censure qui plongent dans les zones sombres et les tabous sociaux (violences familiales, abus de pouvoir en relation d’aide, harcèlement, etc.) tout en déconstruisant les stéréotypes encore attribués aux femmes et à la féminité. Avec les textes de Raphaëlle B. Adam, Marie-Jeanne Bérard, Camille Deslauriers, Marie-Pier Lafontaine, Hélène Laforest, François Lévesque, Anya Nousri, Patrick Senécal, Olivier Sylvestre et Lysandre Saint-Jean.»

 

13. Les chiens – Patrice Godin – Libre expression

««Bien sûr, avoir confiance en Sam n’était pas un problème pour Alexia. Elle savait de quoi il était capable. Elle avait vu de ses propres yeux sa force brute se déployer, la colère froide qui l’habitait. N’empêche, il y avait ce sentiment de peur qui revenait sans cesse en elle. Ce n’était pas comme avant, pas la même peur, c’était… différent.»

Près de deux ans après les événements de Sauvage, baby, alors qu’Alexia a enfin trouvé un sens à sa vie, Sam a de plus en plus d’épisodes de stress post-traumatique. Hanté par ses souvenirs, il n’arrive à garder la tête hors de l’eau que grâce à la présence d’Alexia à ses côtés. Un matin, Gabriel et Laëtitia Kowalski, des fantômes assoiffés de vengeance surgis du passé de Sam, viennent réclamer son âme. Les chiens sont lâchés. Les quarante-huit heures à venir seront un passage en enfer. Alexia devra aller au-delà
d’elle-même pour sauver celui qu’elle aime

 

 

J’espère que c’est titres ne vous feront pas peur de rester à la maison!

Je vous encourage, encore une fois, mais particulièrement en ces temps de pandémie, à encourager les commerces locaux, les librairies de quartier et vos artistes d’ici.

N’hésitez pas à nous partager vos lectures d’automne ou toutes autres lectures.

Bonne lecture xo

 

 

Alexe.

Source photo: Unsplash