Il n’y a pas super longtemps, je discutais avec un collègue de travail sur mon syndrome de la page blanche pour la rédaction d’un texte pour le blogue. Je ne savais plus sur quoi écrire. Tous les articles positifs que j’avais composés dans les derniers temps n’avaient pas l’air d’être populaires. Pourtant, ils avaient des clics lorsque c’était sur des choses tristes de la vie. Et comme ça va bien dans ma vie, j’écrivais de belles choses. Je lui disais que le positif n’est pas populaire chez les gens, mais le négatif, oh, ça oui.
C’est là que nous avions trouvé un sujet. Écrire sur comment le négatif prend toujours plus de place dans nos vies que le positif. On voit le verre vide. On critique. Nous sommes les maîtres du chialage. Des non-satisfaits de la vie. Un gouvernement corrompu. Une rupture amoureuse. Le manque d’argent. Fait trop chaud. Fait trop froid. Il n’y a pas assez de vacances. Ta blonde te gosse. T’es fatigué… Merde, ça ne va jamais par chez vous ? C’est oppressant à la fin. Si tu fais juste ruminer toute ta vie, tu passes à côté de plein de belles choses parce que t’es juste là, à regarder ta vie qui semble être de la marde comparée à celle des autres sur les réseaux sociaux.
Tu savais qu’à force de voir le négatif en premier, ton cerveau va se conditionner à réagir dans toutes les réactions de manière négative ? Tout ce qui va t’arriver, tu le verras comme un fardeau. Alors, en cette nouvelle année, pourquoi ne pas changer cette mauvaise habitude ?
Je comprends qu’une rupture, c’est vouloir pleurer et manger son bol de crème glacée en écoutant des comédies romantiques, juste pour se tourner le fer dans la plaie. Il faut vivre ses émotions. Comprendre que malgré l’amour, la relation menait nulle part et que vous deviez pour votre bonheur, passer à autre chose. Parce qu’il y a toujours quelque chose à apprendre à chaque événement de ta vie… Dire que tous les hommes sont des connards, pis des crosseurs. Contempler comment les autres sur Facebook ont l’air heureux et les envier, ça ne t’aidera pas non plus. De toute façon, on embellit nos vies sur ce monde artificiel. Chialer que tu seras seule jusqu’à la fin de tes jours, ça ne va pas t’aider à être bien.
Si, tous les jours de ta vie, lorsque tu te prépares pour aller travailler, tu angoisses, que tu te mets en boule dans ton lit pour ne pas te lever, et que lorsque tu arrives audit emploi, tu babounes toute la journée, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche. Il est peut-être temps de laisser la sécurité pour aller vers ce que ton cœur veut vraiment faire dans la vie. Oui, cela pourra apporter des moments plus précaires, car le retour à l’école ou démarrer son entreprise, ce n’est pas une tâche facile, mais au moins, tu auras la satisfaction d’avoir fait ce qui te fait du bien.
P.S. Non, je ne suis pas une gourou du bonheur. Je suis tout simplement une fille qui en a eu assez d’être triste et qui a tout fait pour changer sa vie.
V.