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Le trouble affectif saisonnier

L’automne vous emballe et vous donne envie de marcher en forêt et de respirer l’air frais. Vous gambadez avec vos ami(e)s en montagne sur un magnifique tapis de feuilles mortes et vous vous sentez vivant(e). Cependant, dès que la température amène le givre dans le pare-brise et vous demande d’échanger vos laines pour un manteau d’hiver, le « vague à l’âme » vous prend et c’est la déprime. Exactement au même moment, chaque année, vous commencez à vous sentir sans énergie et légèrement déprimé(e). Les bonnes habitudes que vous avez entreprises et pour lesquelles vous avez travaillé si fort, vous semblent soudainement moins importantes. Vous avez envie de vous terrer chez vous, de ne plus sortir et ne rien faire d’autre que dormir. Vous avez des sautes d’humeur sans trop savoir pourquoi et vous avez seulement envie de manger du comfort food.

Soyez sans crainte, vous n’êtes pas seuls! Le diagnostic du trouble affectif saisonnier (TAS), anciennement appelé dépression saisonnière… touche 2 à 3 % de la population [1] et pourrait peut-être être en cause. Le TAS, c’est quoi ? De façon simple et vulgarisée, c’est « une forme de dépression qui semble reliée au degré d’exposition au rayonnement solaire »[2]. Certaines personnes, de par leur horloge biologique interne, réagissent plus fortement que d’autres à la diminution de la lumière. Plusieurs symptômes semblables à ceux de la dépression apparaissent lorsque les journées s’écourtent (automne) et s’atténuent au fur et à mesure que les journées allongent (printemps). Si votre état affecte significativement votre fonctionnement habituel de façon récurrente chaque année, il faudrait alors envisager de consulter votre médecin.

Personnellement, je suis de ces personnes qui sont facilement affectées par la diminution de la luminosité, et ce, même si j’ai une personnalité forte, positive et énergique au quotidien. En gros, lorsque la partie amusante de l’automne finit, je me sens comme les fleurs de mes plates-bandes après le premier gel au sol : ramollie et terne. Je n’ai pas le diagnostic TAS, mais avant de savoir que je faisais partie des hypersensibles à la lumière, je piquais toujours du nez de novembre à février. J’étais léthargique, je perdais intérêt envers mes activités et je finissais par tomber malade parce que je changeais mes habitudes alimentaires. Aujourd’hui, j’adore l’hiver (sauf pour la conduite automobile) puisque je me prépare à l’avance.

 

Voici les règles d’or de mon petit guide de survie 101 aux blues de l’hiver :

 

Je n’ai aucun moyen ou conseil révolutionnaire à vous donner, mais je vous garantis que si vous êtes suffisamment à l’écoute de votre corps et que vous appliquez les règles ci-haut, vous remarquerez une nette amélioration. Après tout, vous ne perdez rien à essayer… bien au contraire!

 

[1] http://sante.canoe.ca/healthfeature/gethealthfeature/le-trouble-affectif-saisonnier
[2] Idem

 

M.

Source photo : Unsplash