C’était une soirée où je n’étais pas censée être là… où j’étais pas censée te rencontrer…une soirée complètement random. T’sais, le genre de soirée qui te joue dans la tête quand tu y repenses pis que tu te dis: mais c’est quoi les chances dans ce monde…?! Ben c’est ça.
Eyes contact en 5 minutes même pas! Pis clack… 3 mois de gros love à nous trouver plein de points en commun, à nous donner des surnoms, à avoir les mêmes chansons préf., à se dire tout ce qui nous passe par la tête, à regarder plein de ciels roses barbe-à-papa… 3 gros mois de love où je t’ai permis d’entrer dans ma vie (une petite bête sauvage, t’sais… une p’tite fille ben ben tough…).
Puis, un beau jour, mon monde s’est écroulé comme un jeu de cartes… *coup de pelle dans la face*. J’te voyais avec elle… Elle… ta blonde… ta VRAIE BLONDE… au Carrefour Laval (eille, c’est quoi les chances dans la vie de tomber sur une personne au Carrefour?!).
OUTCH, le heartbreak!
T’sais, le genre de heartbreak que tu souhaites même pas à ton pire ennemi. Le genre de heartbreak qui te coupe le souffle pis que ton coeur arrête littéralement de battre…*silence radio*… Tu pouvais même pas entendre une mouche voler!
Oh que ça a pas été beau rendue chez nous… Parce que t’sais, bonne fille comme je suis, je t’ai juste regardé, t’as figé sans rien dire. On aurait pu croire que t’avais vu un mort… et je suis partie sans rien faire (shout out à mes amis qui m’ont endurée après!).
Puis le temps a passé et t’es revenu (vive Snapchat et nos super stories…). Tu voulais me parler et t’expliquer. Pis moi, ben j’me croyais ben ben forte, donc je t’ai dit O.K… (je vous l’accorde, j’étais pas le crayon le plus aiguisé de la boîte de penser ça) et je t’ai permis de revenir dans ma vie (la classique).
Je t’ai permis de jouer avec mes sentiments. J’te trouvais donc fort, donc beau, donc rempli de confiance… Je t’ai même permis de passer 2 Noëls avec moi! WHY??? Je sais pas, mais c’était au moins ça… Je me disais que c’était mieux ça que rien du tout… ou c’était mieux ça que de courir après n’importe qui d’autre… parce que t’sais, j’me sentais en sécurité avec toi et je pensais que tu m’aimais au fond.
Puis, un beau jour, après une longue année et des poussières, je suis partie. J’suis partie parce que je t’aimais… J’avais pus l’énergie de gérer tout ça, j’avais pus envie de m’infliger ça.
Mettons que de te recroiser ENCORE avec elle dans les magasins, ça m’a donné un bon coup de pied dans le derrière pour faire le move (Bath and Body Works… tu me fais peur maintenant)!
Ça a fait mal, j’ai pleuré, crié, j’ai angoissé à en faire de crise de panique, je me suis questionnée… J’me suis demandé si tu pensais encore à moi, si tu t’ennuyais comme moi je m’ennuyais de toi, si t’avais aussi mal que moi… Je trouvais donc que la vie était injuste… j’ai même été jalouse d’elle à un moment. Pourquoi moi? On est tellement différentes.
Pis le temps a passé et maudit que j’aimerais pas être à sa place… elle méritait pas tous tes mensonges et ta double vie (Fille, j’te connais pas, mais je suis sincèrement désolée du mal que je t’ai fait… mais j’étais complètement aveuglée par tous ses mots pis ses beaux yeux.).
J’ai jamais voulu le dire à ta blonde, parce que je voulais pas être celle qui lui brise le coeur (t’sais, vu que je suis une bonne fille). Je suis qui, moi, pour anéantir une fille qui connaît aucunement mon existence? Ben, c’est ça!
Et y’a pas longtemps, j’me suis pardonnée. Pardonnée de t’avoir donné le contrôle sur ma vie, mes émotions, pardonnée de t’avoir laissé le droit de me faire du mal, j’me suis même excusé à mes amis. Parce que, oh que j’étais pas du monde! Btw, ma tech. en cils était pas mal à boute de toi avec (pleurer, ça scrap des faux cils je vous le dis!).
Et aujourd’hui, lorsque j’ai fait la paix avec notre histoire, j’me suis dit que j’avais quelque chose à apprendre de ça… j’ai pas encore trouvé, mais j’ai lâché prise. Ça reste que je pense parfois encore à toi et j’espère donc que quand tu regardes le ciel et le soleil qui se couche pis que c’est beau, ben tu penses à moi. Parce que Dieu sait comment tu me trouvais donc drôle de m’émerveiller devant les plus petites choses de la vie comme un ciel rose barbe-à-papa.
Et si c’est le cas, j’aurai au moins laissé ma trace dans ton coeur et dans ta tête pour que tu n’oublies jamais que pendant un moment, j’étais là et que tu faisais du mal à 2 personnes en même temps.
Parce qu’un ciel rose barbe-à-papa… ça s’oublie pas!
Méli.
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