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Les 3 questions qu’on me pose le plus souvent sur mon projet de maman solo

On me pose beaucoup de questions depuis que je partage ouvertement mon projet de maman solo sur les réseaux sociaux et, bien que ça me fasse plaisir d’y répondre, je crois qu’un texte de blogue qui regroupe les réponses peut être pertinent.

 

1- Pourquoi avoir décidé de devenir maman solo?

D’abord, j’ai écrit ce texte quand j’ai pris ma décision officielle, donc ça donne déjà une idée : Ma décision de fonder une famille seule. Mais, je me fais poser encore beaucoup la question aujourd’hui et la réponse a un peu évolué.

Je commencerais en disant qu’après avoir vécu de nombreuses déceptions amoureuses dans les dernières années, tout ça m’a amenée à réaliser que j’étais tellement bien seule et qu’on n’est peut-être pas tous faits pour être en couple ou dans une famille traditionnelle. Je suis la meilleure version de moi-même seule, et ça peut changer un jour, mais je ne suis pas pressée.

Par contre, j’étais pressée de devenir maman! J’ai réalisé lors de mes dernières tentatives sérieuses de dating, que je cherchais davantage un géniteur qu’un copain! J’étais rendue là depuis des années… Mais le partenaire pour moi n’y était pas. Pour moi, être maman est un souhait et un rêve depuis toujours et passe bien avant trouver l’amour. Et ça adonne qu’en 2022, on est très outillés pour pouvoir avoir un enfant sans partenaire.

Plus le projet avance, plus je réalise qu’il y a plusieurs avantages à cette décision, comme offrir une maman heureuse à Raphaëlle, prendre toutes les décisions qui la concernent seule, ne me fier sur personne donc je ne peux pas être dééçue et honnêtement, on n’est jamais mieux servi que par soi-même!

 

2- Comment se passe la recherche du donneur?

Pour la plupart des cliniques de fertilité, la recherche du donneur se fait sur des banques de donneurs de sperme américaines. En ce moment, c’est difficile! Il y a une grosse pénurie. Eh oui, comme la main d’œuvre et les matériaux de construction! Après avoir coché tous mes critères comme si je me magasinais une maison sur Centris, j’ai vu le bassin de candidats diminuer jusqu’à ce qu’il y en ait… 0. J’ai donc dû baisser mes attentes et décocher une couple de critères. On m’a dit que c’était encore pire en ce moment (j’ai choisi le mien en octobre 2021).

Je vais ensuite répondre à la sous-question qui revient le plus : « Est-ce que tu vois des photos? ». La réponse est oui, la plupart du temps. Je tiens à dire qu’on ne peut pas voir des photos sur tous les sites des banques de sperme ou de tous les donneurs, mais que pour moi, c’était primordial. Ce sera seulement MON bébé et c’était donc important pour moi de choisir un donneur qui a des traits semblables aux miens, ou au moins, des traits assez communs qui allaient bien se mêler aux miens.

Normalement, tu as accès de façon gratuite aux photos de bébé du donneur et sur certains sites, tu as l’option de payer pour voir les photos d’adulte. Pour ma part, je n’ai eu à utiliser que le mois gratuit, mais j’aurais été prête à payer, je crois. Je trouvais ça important de le voir à l’âge adulte, car je trouve presque tous les bébés cutes haha!

Je vous réfère à mon texte Choisir un donneur, pour plus de détails! Par contre, le donneur que je décris à la fin, ce n’est finalement pas lui qui m’a donné ma Raphaëlle!

 

3- Qu’as-tu fait pour préparer ton corps au niveau de la fertilité?

Des tas de choses, haha! On ne saura jamais ce qui m’a véritablement permis de tomber enceinte au premier essai, malgré ma très basse réserve ovarienne pour mon âge.

Voilà une liste de tout ce que j’ai fait, grâce au livre It Starts With the Egg et à ma naturopathe. J’étais bien accompagnée et beaucoup de choses m’ont été conseillées selon ma condition à moi, mes résultats de prises de sang, etc.

  • Éliminer/diminuer le plus possible les BPA (plats ou vaisselle réutilisable en plastique – même si c’est écrit que c’est BPA free, nourriture en conserve)
  • Manger plus de soja ou de nourriture contenant des phytoœstrogènes
  • Prendre une panoplie de suppléments plusieurs fois par jour, qui sont censés aider à la qualité des ovules (tous dans le livre selon ma condition de basse réserve ovarienne)
  • Faire le « seed cycling » pour allonger mon cycle car il était trop court (Google ça au besoin)
  • Éliminer les produits contenant des phtalates (les ongles au gel ou le vernis, tout parfum ou fragrance ajoutée dans un produit… une chance que les produits Attitude existent (utilise mon code GENEVIEVEB10 pour 10$ de rabais sur ta première commande)
  • Éliminer les produits de beauté contenant des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire qui agissent comme une hormone sur le corps (pour vérifier ça, Yuka et Clean Beauty sont mes applications préférées)
  • Manger le moins de pesticides possible (donc manger bio). Pour ça, je me fie aux listes sur internet: Dirty Dozen et Clean Fifteen
  • J’ai changé ma batterie de cuisine car celle que j’avais était toute graffignée et ça libère des substances toxiques et nocives pour plusieurs choses, dont la fertilité
  • Aller voir mon ostéopathe afin notamment de libérer les tensions autour de l’utérus
  • Traitements d’acupuncture pour la fertilité durant les cycles précédant l’insémination
  • Diminuer le plus possible les sucres raffinés
  • Diminuer le plus possible (ou arrêter si on peut) l’alcool

 

Voilà! J’espère que ça répond bien à vos questionnements! 😊

 

 

G.

 

Source photo: Unsplash

Champagne & Confetti

Blogue mode, beauté, style de vie et développement.

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