Pourquoi moi? La question que probablement toutes les femmes ou tous les couples (pourquoi nous?) aux prises avec des problèmes de fertilité se posent. C’est difficile de comprendre, puisque la fertilité, c’est tellement complexe.
Parfois, il y a une cause diagnostiquée: basse réserve ovarienne, syndrome des ovaires polykystiques, endométriose, problème avec les spermatozoïdes de ton partenaire… Mais d’autres fois, il n’y a même pas d’explication. Ça ne fonctionne juste pas. Et même lorsque tu as un diagnostic, quelles sont les raisons? Pourquoi moi? Qu’est-ce que j’ai fait de pas correct? On ne sait pas.
J’ai appris récemment que j’ai une très basse réserve ovarienne, ce qui peut rendre mon parcours vers la maternité bien plus difficile. Je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi. Pourquoi moi, alors que mon plus grand rêve et mon but dans la vie est d’être mère? Pourquoi moi, alors que je suis quand même en bonne santé? Pourquoi moi, alors que je suis encore jeune et que plusieurs femmes dans la quarantaine (ou même plus vieilles) tombent enceinte? Pourquoi moi, quand des femmes qui ne veulent pas d’enfants tombent enceinte par accident chaque jour?
Un coup dur. Très dur. Un deuil à faire, même. Probablement ma pire phobie qui se réalise… Puis, à la fameuse question: «pourquoi moi?», il n’y a pas de réponses. Il n’y a pas non plus de justice, lorsqu’on parle de fertilité.
Aujourd’hui, je tenais à dire à toutes ces femmes, que je connais personnellement ou pas, qui vivent avec ce démon qu’est l’infertilité, que je vous comprends. Et que vous avez le droit aussi de vous demander: pourquoi moi?
Mais je voulais aussi vous dire de ne pas lâcher. La fertilité étant un sujet extrêmement complexe et encore méconnu sur plusieurs aspects, il est important aussi de savoir que les médecins en fertilité ne savent pas tout, et qu’il existe plusieurs autres façons de mettre toutes les chances de notre côté.
Personnellement, je vois depuis quelques mois une naturopathe, Juliana, de la Clinique Momentum à Brossard, et je lis et j’applique les conseils du livre It Starts with the Egg. Dans les derniers mois, j’ai appris tellement de choses sur la fertilité et tout ce qui peut l’impacter. Je souhaite maximiser mes chances, en combinant d’autre types de thérapie à la médecine traditionnelle. J’ajouterai donc très bientôt également ostéopathie et acupuncture à mon arc.
Ce qui importe, c’est la qualité des ovules et c’est là-dessus que je travaille. Je ne sais pas encore ce que le médecin me dira le 17 septembre prochain, mais je sais que tant que je n’ai pas entendu le mot «impossible», je n’abandonnerai pas, tant que j’ai les moyens financiers et la force de continuer…
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G.