Je me suis réveillée un matin avec un goût d’amertume. Un sentiment cuisant d’échec. J’ai ressenti plusieurs gammes d’émotions. Passant de la tristesse à la frustration. De vaciller entre ici et là, sans savoir si le futur s’était mis de pair avec mes choix.
De vouloir me réaliser seule et d’avoir tant besoin d’aide extérieure, ce n’est pas magistral, c’est même loin d’être princier.
Une suite chanceuse, voire inattendue, est venue ajuster ma direction le temps que je réapprenne à comprendre le sens du vent. C’est touchant et ça me brise à la fois.
Ne pas avoir été capable de le faire par moi-même, fièrement, sera toujours une grande déception personnelle.
30 ans qui se rapproche tranquillement et qui me crie de faire preuve de cran et de ne pas rester paralysée dans la peur de l’échec. D’utiliser mes insatisfactions pour voir les choses autrement, pour briser mon moule.
J’ai envie que mon histoire soit plus grande que cette situation passagère et quels que soient les autres événements qui pourront s’immiscer sur mon passage. Je veux voir plus loin que ces pacotilles. Je veux garder en vision toute la grandeur des espaces et de l’horizon. En me révélant mes erreurs, je peux mieux me préparer à la réussite.
Je laisse désormais toute la place au progrès et je demande pardon à la petite fille que j’étais de ne pas être à la place où je lui avais promis d’être aujourd’hui. Je vais tout faire, tout donner, pour lui permettre le futur qu’elle rêvait et surtout, le futur qu’elle mérite.
Mél.
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