En ce moment, je vis quelques dilemmes, le genre de questionnements sur lesquels je n’ai malheureusement aucun pouvoir. J’ai remarqué que, dans ces situations, il y a clairement deux types de personne. Celle qui se dit toujours que ça va bien aller, peu importe les circonstances ou celle qui anticipe toujours le pire dans l’espoir de ne pas être trop déçue.
Je suis officiellement la deuxième personne! Je sais que mon attitude face aux situations que je vis peut devenir rapidement lourde pour mon entourage et que je peux paraître négative et, peut-être même faible. Cependant, il faut comprendre qu’il y a toujours une bonne raison derrière une façon d’agir. En y pensant longuement, parce que oui, je fais énormément d’introspection dans la vie, j’ai réalisé que j’imaginais le pire lorsque je n’ai absolument aucun contrôle. Je ne me qualifierais pas nécessairement de «Germaine», mais j’avoue que j’ai un énorme besoin de contrôle sur ma propre vie. Lorsque je sens que je le perds, c’est assuré que je vais me bouger, changer quelque chose, me mettre en action pour tenter de le retrouver.
Sauf que, dans ce qui se passe en ce moment pour moi, je n’ai aucun pouvoir sur le déroulement et je ne peux absolument rien faire pour faire évoluer, avancer ou changer le présent. La seule chose que je peux faire, c’est d’attendre et d’espérer. Et c’est exactement là que j’échoue. Attendre et espérer, ce n’est pas un travail facile à faire! Mes pensées se font beaucoup trop aller.
Et si ça n’allait pas comme prévu? Et si je passais par ces moments difficiles pour rien finalement?
C’est là que je préfère ne pas être idéaliste et anticiper le pire, parce que si ça ne se passe pas comme prévu, je pourrai dire que je le savais. Je pourrai me rassurer et me confirmer que c’est exactement à ça que je m’attendais. C’est à cet instant que je ne pourrai pas être déçue que mon projet n’ait pas fonctionné parce que je savais que c’était une possibilité.
Au contraire, si je me disais que tout va bien aller et que je vais assurément obtenir ce que je veux, si ce n’est pas ce qui se produit au final, imaginez ma déception!
C’est un peu comme quand j’étais au secondaire. Après chaque examen, lorsque ma mère me demandait comment ça avait été, je lui répondais à tous coups que j’allais couler et qu’il avait été horriblement dur. Puis, finalement, je réussissais et j’étais tellement fière de moi.
Pour vrai, j’admire vraiment les personnes optimistes et positives, mais si on reste réalistes, il y a quand même des chances que quelque chose sur laquelle on n’a aucun contrôle ne se passe pas bien. Je pense que ma façon de penser peut faire en sorte que ce soit moins dur de se relever si tout s’écroule.
Bref, je crois qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de vivre les moments anxiogènes, mais après réflexion, ma méthode ne fait de mal à personne et elle me rassure. Je préfère être prête à toutes éventualités et être capable de retomber sur mes pieds si les choses ne se passent pas comme prévu.
Et toi, quel type de personne es-tu?
L.
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