Dans mon dernier article, j’avais terminé celui-ci en mentionnant: «En espérant de vous annoncer dans mon prochain article que j’ai trouvé mon chez-moi ainsi que mon emploi!»
Roulement de tambours…
J’AI MON CHEZ-MOI AINSI QUE MON EMPLOI!
Je l’écris et j’en ai des frissons. En fait, je l’ai relu plusieurs fois pour le réaliser. Je suis présentement dans le même petit café où j’étais à mon arrivée ici, à Lyon.
Pour moi, cela était très significatif de vous l’annoncer ici. Car la dernière fois que j’étais assise dans ce lieu, j’étais face à l’inconnu total. Je n’avais rien mis à part ma valise à roulettes et toute la sécurité que j’avais laissée dernière moi, à Montréal.
Me voilà établie en France, avec la même sécurité que j’avais avant, mais sur un autre continent. Le sentiment de fierté que j’ai envers moi-même n’a aucun prix. Jamais j’aurais cru il y a exactement un an jour pour jour que je bâtirais tout cela seule.
Mais avec du recul, aujourd’hui j’ai réalisé quelque chose d’encore plus extraordinaire. Je me suis amusée à décortiquer toutes les étapes qui m’ont amenée ici. Car rien n’arrive par hasard. Puisque comme je disais, il y a un an jour pour jour, je n’aurais jamais crue être ici, j’ai analysé ma dernière année et j’ai réalisé que tout était relié.
Il y a un an, je venais d’aménager dans mon nouveau chez-moi dans Outremont après un événement qui m’a obligée à me départir de mon studio dans Rosemont Petite-Patrie. J’avais hésité entre tout laisser ici et partir en voyage longtemps ou donner une autre chance à Montréal. J’ai décidé de donner alors une dernière chance à ma vie montréalaise.
Après une autre déception amoureuse (2018 a été difficile amoureusement), j’ai décidé de partir seule en voyage 10 jours. Mon billet acheté pour le mois de février suivant, c’est à ce voyage au Costa Rica que toute la liaison a commencé.
À Tamarindo/Costa Rica, j’allais rencontrer une québécoise qui aujourd’hui, est devenue une amie très importante pour moi. C’est la première qui m’a encouragée dans mon projet de venir ici (Merci encore, Catherine, pour cela).
Arrivée dans ce petit café ici, à Lyon, mon amie m’écrit car son employé a un contact ici, à Lyon, pour un emploi. Tout de suite, j’envoi un courriel à ce contact. Quelques jours plus tard, je reçois un message de la personne en question, que je vais nommer mon ange gardien de Lyon.
Cette personne, que je peux appeler maintenant mon amie, c’est grâce à elle que j’ai eu l’emploi au petit restaurant végan dont je vous ai parlé dans mon article précédent. Mais surtout, SURTOUT, grâce à elle, j’ai trouvé mon appartement ici.
Cette femme a été plus que formidable et généreuse avec moi. Elle m’a mise en contact avec les patrons du restaurant ainsi que ma future colocataire.
Ce que je veux dire, c’est que parfois, il nous arrive un événement malheureux dans la vie et que sur le coup, on ne comprend pas le pourquoi c’est arrivé. Cet événement nous pousse à faire un geste sur un coup de tête (acheter un billet d’avion loin seule). Puis, au final, c’est la meilleure chose qui nous soit arrivée.
Donc, cette année, au jour de l’an 2020, je vais remplacer ma flûte triste du 31 décembre 2018 avec un gros «cheers» heureux.
Remerciements à mes déceptions amoureuses, merci à mes non-promotions, merci aux mauvais appartements de Montréal. Merci à tous ces évènements qui m’ont remise en question sur ma vie.
Mais surtout, merci à toutes ces belles rencontres qui m’en ont fait découvrir d’autres merveilleuses.
Merci parce que maintenant tout cela a un sens. Car rien n’arrive par hasard et c’est fabuleux ainsi.
Bonne année 2020!
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PM.