J’aimerais vraiment ça pouvoir écrire un texte positif, tout beau, rempli de reconnaissance et de compassion, mais la réalité pour moi, c’est que la relation avec l’ex de mon conjoint est loin d’être un conte de fées. Elle et moi, on ne serait pas amies dans la vie, et ce, même dans une situation différente et tu sais quoi? C’est ben correct comme ça! Je n’ai jamais été du genre à faire semblant ou à me forcer à entretenir de fausses relations avec des gens avec qui ça ne fonctionne juste pas. Je préfère être vraie et vivre dans l’authenticité.
Je ne peux pas dire que la communication est difficile, elle est plutôt inexistante, alors voici 4 choses que j’aimerais te dire.
Commençons par la base…
Ça ne te sert à rien de m’ignorer
Bon, quand je parle d’ignorer, je ne suis pas en train de dire que tu devrais prendre de mes nouvelles chaque jour. Je parle plus de la base, du savoir-vivre en société. Quand on va chez quelqu’un, qu’on entre ou pas dans sa maison, la moindre des choses est de saluer la personne. En plus de démontrer du respect à autrui, tu donnes ainsi le bon exemple à ton enfant.
Je respecte votre passé
Je respecte le passé que tu as eu avec mon conjoint et je respecte ce que vous ayez vécu ensemble. Par contre, tout ça fait partie du passé. Pour guérir, il est nécessaire de tourner la page et de passer à autre chose et ça, personne ne peut le faire à notre place. En vivant dans le déni, la situation sera plus difficile à vivre pour tout le monde, dont ton enfant. Ça peut prendre 3 mois, 1 an, 6 ans, l’important c’est d’accepter la situation pour aller vers l’avant et cheminer dans le présent vers le futur.
Parlant du présent…
Ici, ce n’est plus chez toi
Je sais que ça peut avoir l’air sec du premier coup d’œil. Je comprends que la séparation a été difficile pour toi et tous les défis que cela t’a apportés. Pour ma part, un des défis était d’essayer de me sentir chez moi dans la maison dans laquelle tu as déjà vécu.
Faut dire que le défi est un peu plus gros si tu entres dans ma maison sans cogner en criant des petits surnoms que tu donnais à mon conjoint ou si tu entres dans la maison même quand on te dit que ce n’est pas nécessaire. Je comprends qu’ici a déjà été chez toi et que ça fonctionnait de telle ou telle manière, mais aujourd’hui, ce n’est plus chez toi et tout fonctionne différemment. Tu dois respecter notre espace comme on respecte le tien.
En finissant…
J’aime ton enfant
Avant de m’établir avec mon conjoint, j’ai eu de longues longues réflexions sur tout plein de choses, dont l’enfant que tu as avec lui. Je ne me serais jamais embarquée dans une relation si le contact avec son enfant avait été mauvais. Son enfant est le tien aussi. Toi, tu es sa maman et moi maintenant, sa maman bonus. Jamais je ne pourrai te remplacer et je n’en ai pas du tout envie.
Ton enfant, je m’en occupe du mieux que je peux, je l’éduque, le conseille, je lui partage mes connaissances, je me soucie de son bien-être, de son éducation et je souhaite du plus profond de mon être l’aider à évoluer… bref, je l’aime. Je ne peux pas comprendre ce que tu ressens à mon égard face à ton rôle de mère, car je ne suis pas maman, mais sache qu’elle est aimée et entre bonnes mains.
À lire aussi:
J’étais déjà mère, je suis devenue belle-mère
La séparation lorsque des enfants sont en jeu
Ch.
Source photo: Unsplash