Je l’avoue, ma réflexion a débuté après avoir écouté La Voix junior pis avoir braillé pendant 2 heures. J’ai été frappée par la simplicité des enfants, par leur capacité à goûter au bonheur et à l’exprimer sans retenue.
Je me suis retrouvée confrontée au fait qu’un enfant de 8 ans a eu assez de courage pour aller réaliser son rêve. Pis moi, je suis encore là à me cacher derrière «toutes mes responsabilités» et mon impression de manque de talent.
Le bonheur est à la mode ces temps-ci pis on passe notre temps à le comparer sur les réseaux sociaux. Est-ce qu’il nous reste assez de temps pour le vivre, le bonheur?
C’est pas obligé d’être compliqué. Faut juste que ça vienne de nous. Pas de ce que nous pensons que nous devons aimer ou de ce qui est supposé nous rendre heureux. Non. Juste de nous.
Faut qu’il y en aille un peu dans notre job. On passe assez de temps-là, faut ben que ça nous apporte quelque chose. Il doit aussi en avoir dans nos relations interpersonnelles. Des amis qui font mal, on veut pas ça.Dans notre couple aussi. Beaucoup. Pis dans notre famille. Énormément.
Pis c’est sur que ça dépend de nous. On n’a pas tous la même capacité au bonheur. Certains vont retrouver le bonheur à travers du matériel, d’autres à travers des accomplissements personnels ou à travers leurs enfants.
On est pas là pour juger, ça serait juste plate que la journée que notre char lâche ou que nos enfants quittent la maison, que notre bonheur partent avec eux-autres. Pis là, vous avez le goût de me dire : «On te voit venir la grande, tu va nous dire que le bonheur faut qu’il soit en dedans de nous!». Ben, ç’est un peu vrai pareil, non?
K.