Quand j’suis dans mon bain pis que j’feel pas trop, t’es assis par terre la tête un peu penchée vers la droite pis j’me vide le coeur. Pas de jugement, pas de leçon, juste toi et tes yeux remplis de compassion, de support, d’amour et d’affection.
Quand je me couche le soir, que t’es p’tits yeux fatigués fixent les miens plein d’angoisse et que sans dire un mot tu me rassures. Je le vois, au travers tes yeux, que je suis la plus belle chose du monde. Je le comprends pas mais, je le sais que c’est sincère. Mon nez contre le tien, nos respirations au ralenti, on s’endort pendant qu’la Terre continue de tourner même si on a l’impression qu’elle fait du sur place.
Quand j’me lève le matin, un peu plus tard que toi, mais que t’es resté patiemment en bas sans faire trop bruit en attendant que j’me lève, le sourire aux lèvres. Au moment où je descends les escaliers, les pieds lourds (le matin ça a jamais été ma tasse de thé, j’suis plus café), t’es là en bas, les étoiles dans les yeux comme pour me dire: «Bon matin, as-tu bien dormi?».
Quand je pars travailler avec mes 1001 projets en tête, tu me rassures avec tes petits yeux bridés et ton petit: «Bonne journée, je t’aime» qui me donne la force d’affronter n’importe quel zélé qui m’harcèlera pour savoir quand son projet sera achevé.
Quand je reviens le soir, les bras grands ouverts, prêt à me recevoir peu importe comment aura été ma journée, tu es là, heureux de me retrouver pour bien finir la journée avec nos moments remplis de complicité.
Oh toi, mon meilleur ami dont j’ai rêvé tant d’années, que j’ai maintenant trouvé. Tu m’as prouvé que l’humain méritait encore une chance d’accompagner mes journées. Oh toi, mon meilleur ami et futur mari, merci d’être dans ma vie.
Ch.
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