Je suis une personne sédentaire, même paresseuse par moments. J’aime bien mon sofa et ma télécommande, mettons. J’ai toujours rêvé d’être mince, mais je n’ai jamais voulu faire les efforts pour y arriver. Autant la bonne alimentation que l’exercice me puaient au nez. J’aime la poutine et je suis une bibitte à sucre. Pour vrai, le sucre c’est ma cocaïne. Je suis accro.
Il y a environ 6 ans de ça, un homme inconnu m’avait fait un commentaire sur mon poids et c’est ça qui avait déclenché mon combat extrême contre les livres. Extrême en effet, j’avais commencé à tout couper, à ne manger que de la salade et à vérifier les grammes de glucides de chaque aliment.
Je ne me permettais rien, pas même un verre de vin pour une occasion spéciale. J’allais au gym 6-7 fois par semaine et je me sentais énormément coupable si je sautais un entraînement. Je refusais d’aller à des évènements importants par peur d’engraisser. Je maigrissais à vue d’oeil. Les gens le remarquaient, me félicitaient, me trouvaient rayonnante et sublime.
Moi, je n’étais pas bien mentalement. Mon obsession pour le sucre s’était transformée en une autre obsession. J’étais passée d’un extrême à l’autre. Me priver a commencé à me peser et j’ai fini par tout abandonner. J’ai commencé à me gâter avec la nourriture et à prioriser mon plaisir au détriment de ma santé. Je me disais que j’aimais mieux mourir jeune, mais vivre heureuse. Quelle mentalité stupide, quand j’y repense!
Puis, depuis peu, j’ai eu mon bébé et j’ai commencé à suivre des femmes inspirantes sur les réseaux sociaux. Ces femmes comme Stefani Derome (@stefani_missfit), Jessica Desrosiers (@lajeuneentrepreneure) et Marilyn Dunn (@marilyn_dunn_) qui sont vraies et nous montrent à accepter notre corps comme il est, mais aussi à en prendre soin. Après tout, on prend soin de ce que l’on aime, non?
Ces femmes sont des modèles parce qu’elle se tiennent loin des extrêmes. Elles vivent leur vie, ne se privent pas. Elles ont un corps différent de la «norme» et l’assument totalement. Quand je les vois aller, je n’ai pas nécessairement le goût de maigrir, de perdre mes bourrelets ou d’arrêter de manger les choses que j’aime. J’ai seulement la motivation de faire de meilleurs choix et de bouger pour ma santé. Sans pression, sans objectifs irréalistes.
Puis, la raison principale qui guide mes choix vers ceux qui sont davantage santé, c’est mon petit bonhomme. Mon bébé a seulement 4 mois, mais je sais que je veux être un modèle pour lui. Je ne veux pas être le genre de parent qui dit: «Fais ce que je dis, pas ce que je fais.»
Je veux lui montrer à aimer la nourriture sans en abuser, en se questionnant sur les meilleures options pour lui. Je ne veux pas que la bouffe soit une obsession pour lui. Je voudrais seulement que ça lui soit naturel parce que c’est ce qu’il connaîtrait.
Surtout, j’aimerais être capable d’être active avec lui. De jouer à la tag ou de faire des randonnées sans passer proche de mourir essoufflée. Je veux qu’il ait le goût de bouger et d’aller dehors. Je veux qu’il ait une vie équilibrée et saine, tout le contraire de la vie que j’ai eue jusqu’à présent.
Bref, parce que je m’aime et que je veux prendre soin de moi et parce que je veux être un modèle pour mon enfant, j’ai décidé de me remettre en forme. Manger ce que je veux tout en priorisant les bonnes options et bouger quelques fois par semaine grâce aux ebooks de Stefani Derome. Tout ça, sans balance et sans nécessairement vouloir perdre du poids, exactement le mindset de Stefani. Ce poids-là, je l’accepte vraiment, mais ma santé doit m’importer beaucoup plus si je veux pouvoir suivre le rythme futur de mon garçon.
En espérant que, de cette façon, je n’aurai plus jamais le goût de retourner vers mes anciennes mauvaises habitudes.
À lire aussi:
Voici comment j’ai réussi à me délivrer de ma gourmandise
Le Body Positive Challenge
L.
Source photo: Unsplash