Récemment, j’ai lu le livre « Le pouvoir de l’échec » d’Arnaud Granata (que je vous conseille fortement, il se lit super facilement) et ça m’a mené à de grandes réflexions.
La définition que nous avons du mot « échec » n’est pas nécessairement partagée par les gens qui nous entourent. Chacun ne voit pas l’échec de la même façon. Il n’a pas le même effet sur tout le monde non plus.
Un échec, c’est bien personnel. On choisit de le surmonter ou de le laisser nous aplatir. Je trouvais que le mot « aplatir » était juste. Parce qu’un échec, ça peut avoir l’effet d’une tonne de briques sur nos épaules. Pis une tonne de briques, c’est lourd. Très lourd. Faque on se recourbe les épaules. Parce qu’on a honte. Parce que l’échec est presque méprisé au sein de la société. Parce qu’on se vante pas de nos échecs.
Pourtant, je suis certaine que vos proches vous ont déjà dit quelque chose du genre : « Ça a été difficile, mais en même temps, j’ai appris tellement de choses de cette expérience-là. » Faque en gros, on se vante pas d’affaires qui nous aident à devenir des meilleures personnes.
Comment survivre à une relation qui se termine, à une faillite, à un rêve échoué? Ça dépend de nous. De l’impact que nous laisserons cet événement avoir dans notre vie. De comment nous nous retrousserons les manches. Si on décide de se retrousser les manches.
La vie est une multitude de choix, de décisions, d’échecs, de succès et nous sommes responsables de la façon dont nous les laissons façonner notre avenir.
La famille, les enfants peuvent nous aider à mettre les choses en perspective. Ils peuvent nous aider à coudre d’autres manches après notre chemise. Pour en faire une neuve. Pour nous aider à relever de nouveaux défis.
Il faut simplement (facile à dire quand on vit dans une société axée sur la performance et qui valorise le succès et la richesse) cesser d’avoir peur d’en parler.
K.
