Il y a quelques mois, on a fait un petit sondage pour vous demander si vous croyiez à la fidélité (tout le monde a répondu oui (OUF!)) et quelle était votre définition de ce concept. C’est drôle, parce que dans toutes les réponses reçues, que ce soit sur Instagram, Facebook ou même en privé, y’a un élément qui revenait tout le temps: ça dépend des limites de chacun et il faut en discuter en couple pour en convenir ensemble. Bref, ça m’a fait penser à un contrat. C’est vrai, on discute des modalités, on négocie, on s’entend et on signe (O.K., peut-être pas, à moins d’être un peu freak, mais on donne son accord).
Pour certains, l’infidélité c’est l’acte du coït en tant que tel, mais rien d’autre. On peut donc embrasser, flirter, etc., tant qu’on ne passe pas à l’acte (je vous dis tout de suite que je ne suis pas de ceux-là!). Pour d’autres (genre moi), simplement texter ou écrire à quelqu’un sur les réseaux sociaux, avec une intention autre qu’amicale bien sûr, c’est déjà aller trop loin (d’ailleurs, on commence à reconnaître un nouveau phénomène: le «micro-cheating»). Puis, certaines personnes se trouvent au milieu de tout ça et tolèrent les textos coquins, tant qu’il n’y a aucun rapprochement physique dans la vraie vie. Bref, on peut se trouver devant quelqu’un qui n’a pas du tout la même vision que nous de la chose et se retrouver blessé(e) si jamais une barrière que nous avions est traversée, alors que l’autre personne n’avait pas la même.
Il est donc primordial, comme vous nous l’avez fait savoir en grand nombre, d’en parler le plus tôt possible. Mais on fait quoi si on ne s’entend pas? Elle est où la limite? Je crois que comme dans toute négociation et comme dans toute relation de couple en général, il faut faire des compromis. Mais attention, un compromis qu’on est capable de tenir! Ne promets pas à ta douce moitié que tu n’enverras plus de Snapchats aux filles si tu n’es pas capable de t’en empêcher. Et l’inverse est aussi vrai: n’accepte pas que ton partenaire embrasse ses ami(e)s du sexe opposé si ça te rend vraiment mal à l’aise en réalité.
La même chose s’applique pour l’honnêteté. Moi, je veux pas me faire mentir, genre zéro. Même pas un petit mensonge blanc… Mais bon, je sais qu’il y en a qui ne sont pas du même avis et qui trouvent qu’il vaut mieux ne pas savoir certaines choses et se portent très bien même si leur partenaire leur ment de temps en temps. Encore une fois, il faut établir ses limites et en parler.
«Veux-tu que je te le dise tout de suite si j’ai un passé avec une personne qu’on croise ou tu aimes mieux ne pas le savoir?»
«Veux-tu vraiment savoir la vérité là-dessus, sachant que ça pourrait te blesser?»
«Si c’est rien de grave ou d’important, tiens-tu à le savoir quand même?»
Pour ma part, je suis de celles qui croient aux couples qui se disent tout et qui se font assez confiance pour ça, quitte à en savoir un peu plus que nécessaire parfois.
L’important, c’est que tout le monde y trouve son compte et se respecte; je ne pourrais pas être heureuse dans une relation avec quelqu’un qui croit qu’embrasser n’est pas tromper, alors que moi je perçois le moindre flirt comme un geste qui dépasse mes limites. Au même titre que je ne pourrais pas être avec un homme qui ne veut pas d’enfants ou qui ment sans arrêt.
C’est plate, mais ça passe ou ça casse et on est mieux de le savoir le plus rapidement possible afin de pouvoir mettre fin à la relation si on n’arrive pas à s’entendre sur un contrat qui plaise à toutes les parties!
Et vous, quelle est votre vision de la fidélité et l’honnêteté dans le couple?
G.
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