Je n’ai jamais été une personne qui se considérait « stressée ». J’ai toujours affronté la plupart des épreuves de ma vie avec un calme et une force que je découvrais au fur et à mesure qu’elles survenaient.
Mais il y a eu un jour où j’ai commencé à avoir ces moments. Des espèces de blocages momentanés qui peuvent durer plusieurs minutes ou même plusieurs heures dans les pires moments.
C’est difficile à expliquer comme émotion. Comme si tout devenait impossible tout d’un coup, comme si le choix le plus simple du monde comme celui de manger ça ou cela devenait carrément l’obstacle du siècle.
Au début, ça m’arrivait légèrement, je figeais et ce n’était pas nécessairement suivi de crise de larmes ni rien. C’était difficile à expliquer, c’était comme un grand inconfort qui m’empêchait de continuer ce que je faisais ou que je m’apprêtais à faire.
C’est devenu de plus en plus récurrent. C’est devenu vraiment problématique après six ans environ. Je faisais une dizaine de crises d’anxiété par semaine. Les crises étaient devenues difficiles à gérer et étaient toujours suivies de larmes et de tremblements. L’impossibilité d’agir était devenue un état commun dans ma vie.
Évidemment, beaucoup de choses viennent avec les crises d’anxiété : l’annulation de rendez-vous, l’incapacité de travailler, la peur de sortir et de faire une de ces crises en public.
Ça a été long avant que je comprenne qu’est-ce qu’était vraiment « l’anxiété ». Que ce n’était pas seulement un état de « stress » et que « relaxer » ne pouvait pas aider.
Il a fallu que je creuse loin, très loin dans l’enfance et que je fasse des associations pour comprendre d’où venaient ces bibittes. Il a fallu que j’aille à la source, que je règle de vieux problèmes, que je me détache de certaines personnes. Et même après trois ans de thérapie, la solution pour moi a été la médication. Je fais maintenant une crise d’angoisse aux trois à six mois et si j’en fais plus fréquemment, ça m’indique qu’il y a des choses à changer dans ma vie, des décisions à prendre. Jamais une situation ou une personne ne devrait être source d’anxiété à répétition.
Au final, ça m’a appris que j’étais peut-être plus émotive et fragile, mais ça m’a également appris à m’écouter et à diriger ma vie afin d’éliminer toute traces de mauvaises ondes tant au niveau des situations que des personnes.
Same.
Je suis également quelqu’un qui n’étais pas stressée jusque l’année dernière, et il s’est avéré que cette année a été révélatrice : ma première crise d’angoisse a eu lieu, et après, impossible de s’en débarasser. Ca va mieux en ce moment, et je comptais justement en faire un article :)
Les crises d’angoisses… cette chose que moi aussi j’ai connu durant 4 années. J’ai tout essayé, magnétiseur, hypnotiseur, psy, etc mais rien n’a pu m’aider. C’était invivable pour moi de sortir quand il y avait de la foule. C’est comme si durant ces 4 années, j’ai mis ma vie sur pause.
Après 4 ans, j’ai eu un choc émotionnel qui m’a fait perdre beaucoup de poids et c’est depuis ce jour que je ne fais plus de crises.
[…] j’ai été diagnostiquée avec ce que les professionnels des troubles psychologiques appellent un TAG: un trouble d’anxiété généralisé. Aujourd’hui, je sais que je ne suis pas la seule avec un problème semblable mais à […]