« Moi j’ai un rêve », qu’elle chantait, Raiponce. Pas bête. On a tous besoin d’espérer du beau pour demain. Petits bonheurs ou grands espoirs permettent de ramer un peu plus fort quand l’eau s’agite et d’y mettre tous les efforts quand la vague devient plus grande.
Moi, j’ai eu un rêve. Le genre de rêve qui a poussé quelque part entre mes matins d’enfance où j’écoutais Vision Mondiale en mangeant ma toast, pendant que ma mère me regardait d’un air un peu découragé en passant la balayeuse, et ma vie de jeune adulte qui voulait sauver le monde. Je me suis dit: « M’semble que ça serait beau, un monde où la souffrance serait juste assez petite pour éviter d’avoir trop mal, mais juste assez grande pour apprendre et évoluer quand même. »
POW! Bienvenue sur Terre, jeune rêveuse. Aujourd’hui, je préfère parler d’objectifs. Tu sais, les buts réalisables. Le genre de petits buts qui formeront un escalier jusqu’au « WOW », en haut de l’Himalaya.
Un à la fois, accompagné de la petite recette de moyens et d’outils. Ben non, ce n’est pas parce qu’on veut qu’on peut. C’est une bien belle phrase motivante, mais qui peut démotiver tout aussi rapidement. Il faut savoir comment s’y prendre et comment l’utiliser, son coffre à outils.
Non, la roue ne se changera pas toute seule. Il faut connaitre les étapes. Non, tu ne réussiras pas à gérer tes émotions en croyant en ton contrôle, petit verre à la main et air désinvolte. Non, tu ne perdras pas de poids en regardant « Qui perd, gagne », pas plus que tu ne vas apprendre à voler en te garochant du haut d’un gratte-ciel.
Par contre, si tu vas chercher le petit Pascal en toi (il faut vraiment que tu vois le film Raiponce, là) et que tu le veux vraiment, tu peux aller chercher les outils qu’il te faut. Il ne suffit malheureusement pas d’aller acheter le dernier cossin miracle. Il faut surtout apprendre à s’en servir. Tsé, vas-y donc voir le psy. Pas de chemise, pas d’artifice, juste un peu de vrai au fond des yeux et de la voix. Vas-y te prendre un abonnement au gym. De grâce, demande les conseils d’un entraineur. Vas-y, lance-toi du haut d’un gratte-ciel, mais laisse l’instructeur te montrer comment attacher ton harnais, viarge.
Source photo – Pinterest
T’as le droit d’être humain et de confondre la route avec le petit sentier, l’espace d’un instant. Il suffit de retrouver ton chemin après quelques pas. Trop de rigidité ne t’aidera pas à continuer à te dépasser, crois-moi.
Moi, à chaque réalisation, chaque objectif réussi, chaque but accompli, je l’ai eu, ce sentiment de fierté, celui qui permet de monter toujours une marche de plus. Ce que je pensais être une idée de plus à écrire sur ma bucket-list fait finalement partie de mon rêve de princesse Disney d’être libre et de vivre pleinement en me dépassant chaque jour.
Toi, c’est quoi ton rêve? Prends-en un et travaille dessus chaque jour. Pas juste la première semaine de janvier. T’es pas un loser, t’es une princesse.
V.A.