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On peut-tu s’aimer SVP? #lovespeechmovement

Depuis que je suis toute petite, je suis intriguée par les contrées fort lointaines, les atlas et les autres cultures. Je rêvais de voyages et de découvertes. À 8 ans, mon jeu préféré (attention tout le monde, c’est rough) était de faire un quiz sur les capitales du monde… Bref, on comprend le concept.

Je trippais, pis solide à part de ça. Au secondaire, j’ai eu une révélation: le Club 2/3 (la gang de mon âge vont s’en rappeler). Le Club 2/3, c’était un groupe d’ados impliqués qui travaillaient sur des projets de solidarité internationale. Souvent, à la fin de l’année, on participait à la plus grande marche jeunesse de solidarité internationale au Québec: la Marche 2/3. Oh que je ne me pouvais plus! Des milliers de personnes, de citoyennes et citoyens du monde, marchant pour la même cause. Les droits humains.

Avant d’écrire ce texte, je n’avais jamais vraiment fait le lien, mais ça a toujours été en moi. Défendre les autres, ceux qui n’ont pas eu la même chance que moi, ceux qui traversent le fleuve de leur vie avec un bateau plus amoché que le mien (c’est pas pour rien que je travaille en communautaire, vous me direz). J’ai toujours voulu aider. T’sais, quand tu construis un palmier (mais pourquoi?) pour ramasser des sous pour les réfugiés du tsunami en Thaïlande le lendemain de Noël, c’est parce que tu VEUX aider (en passant, cette campagne a vraiment bien marché en 2004).

Tout ça pour dire qu’en 2018, j’ai encore cette flamme qui m’habite. Une flamme qui veut aider, qui veut dénoncer, qui veut défendre. Cette fougue et (parfois) cette rage se multiplie par 1271928 quand je vois les médias sociaux s’enflammer avec des propos inhumains et complètement discriminatoires qui vont totalement à l’encontre des droits humains, ce à quoi nous faisons TOUS référence. Des propos haineux qui me lèvent le cœur, me donnent des frissons et remplissent mes yeux d’eau tellement ils sont mesquins.

En avril dernier, j’ai eu la chance de participer à la conférence finale du mouvement contre le discours de haine, un mouvement européen pour dénoncer le discours de haine en ligne et par le fait même, pour faire l’éducation aux droits humains. ENFIN. Un mouvement international positif, contre TOUTES les formes de discrimination, qui éduque les jeunes (et les moins jeunes). J’ai eu la chance de rencontrer des personnes extraordinaires toutes plus impliquées les unes que les autres dans leur propre pays. 120 personnes de 42 pays différents qui ont la «flamme», ça fait toute qu’une gang mes amis.

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Dans notre ère «full techno», il est tellement facile de se cacher derrière son ordinateur pour insulter l’autre. Et c’est tellement facile de le juger «l’autre»; cette personne qui n’est pas comme nous, qui est différente. Différente à cause de sa couleur, de sa langue, de son genre, de son identité? Lol.

Et c’est là qu’on s’en rend compte. Au fond, «l’autre» est comme nous. Il vit les mêmes choses, passe par les mêmes étapes de développement, a les mêmes struggles. Si tout le monde allait à la rencontre de l’autre (en décollant ses yeux de son cell. plz), je vous promets qu’il y en aurait moins des commentaires épouvantables, et surtout, qu’il y aurait moins de personnes qui en souffrent.

Alors maintenant, on peut tu s’aimer SVP? #nohatespeech

Pour en savoir plus sur le No Hate Speech Movement, clique ici.

 

À lire aussi: Du racisme en 2018… Really?

 

 

R.

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Source photo: Unsplash

Champagne & Confetti

Blogue mode, beauté, style de vie et développement.

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1 Comment

  1. […] quelques projets, j’ai été sélectionnée pour aller participer à une mission d’études sur le mouvement «Non à la haine» (on l’aime ce mouvement!), à Bruxelles, en Belgique. Lorsque tu es accepté, tu dois envoyer […]

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