Avant, je croyais que les végétariens et tout le tralala n’étaient qu’un gang d’herbivores militant contre la cruauté envers les animaux. En fait, j’en connaissais aucun! Puis, ces dernières années, une personne, puis deux, vinrent s’ajouter à mon cercle de vie de loin comme de près. Je n’y portais pas très attention, jusqu’à ce que ça devienne un genre de mode.
Mon repas préféré étant le tartare de filet mignon, pas la peine de vous dire que je comprenais pas trop qu’est-ce qui poussait cette mode à prendre son expansion. Étant une personne plutôt ouverte d’esprit, j’ai commencé à m’intéresser de plus près à ce mode de vie. Ce que je n’ai pas regretté jusqu’à présent. En fait, le végétarisme est beaucoup plus complexe de ce que je pensais.
J’ai appris qu’il n’y avait pas seulement des militants envers la cruauté aux animaux, mais aussi envers la planète! NOTRE planète! T’sais, celle à laquelle on ne fait pas trop attention et qu’on continue de se fermer les yeux en attendant qu’une solution arrive de par elle-même! Bien pour quelques-uns de ces herbivores, le végétarisme est une façon de contribuer à la santé de notre habitat. Pas pour nous, mais pour nos enfants et les enfants de nos enfants pour lesquels on laisse une poubelle sans ressources. Pas la peine de vous dire que toute l’agriculture dépensée pour nourrir les bêtes qu’on engrosse démesurément est une bonne portion de la pollution sur terre. Sans compter tout le gaspillage qu’on en fait qui représente une catastrophe.
Aussi, il y a des personnes, comme ma meilleure amie, qui développent une maladie et après plusieurs recherches, constatent et apprennent que les protéines animales leur font du mal. Alors, elles se tournent vers d’autres sources de protéines pour leur santé.
D’autres, comme mon amoureux, emprunteront la vie du végétarien par genre de demande de pardon. Après avoir consommé énormément de viande dans le passé (diète de fitness!), pour lui c’est comme le retour des choses… Une sorte de balance pour trouver sa paix intérieue.
Il y a de ces gens, qui sont radicaux dans leur démarche et qui ne consomment aucun produit animal; les «vegans» (végétaliens). D’autres qui mangent tout de même des œufs, des produits laitiers et du poisson; les pesco-végétariens. C’est le végétarisme le plus populaire et le chemin le plus facile pour la santé. Il y a aussi le flexitarisme. Ça, c’est le mode de vie que j’ai choisi! Le flexitarisme, c’est celui qui est végétarien à mi-temps, qui diminue considérablement sa consommation de protéines animales, mais qui s’en permet une fois de temps en temps: en visite chez des amis, au restaurant, 1 à 2 fois par semaine.
Quelle que soit la façon dont vous vous alimentez, le plus important, c’est d’être bien avec la décision que vous avez prise et d’y aller à votre rythme. Vous n’êtes pas de mauvaises personnes si vous consommez de la viande. Tout est dans la modération. Le flexitarisme et l’ouverture d’esprit, pour ma part, sont les premiers pas vers un monde meilleur.
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L.-J.
Crédit photo: Annabelle Mercier