Notre corps nous parle. Il nous envoie divers signes pour nous avertir que quelque chose ne tourne pas rond. Cette année, mon corps me parlait beaucoup. Je me sentais souvent fatiguée, stressée. J’avais un appétit parfois débordant, parfois quasi absent. Un jour, tout allait bien et le jour d’après, j’étais très malade.
Après un certain temps, ma tête a commencé à suivre et mon cœur aussi. Je me sentais toujours en up and down. J’avais du mal à comprendre ce qui se passait. Mes pensées étaient souvent plus négatives que positives, moi qui avais pourtant un tempérament très optimiste. Mes émotions prenaient le dessus sur mes décisions et sur mon attitude. Je me sentais de plus en plus mal dans ma peau.
Je suis donc allée consulter un médecin et il en a déduit que je commençais une dépression. Le genre de diagnostic que je ne souhaitais pas me faire dire. Il a fallu quand même que je prenne le temps de me reposer, de me poser les vraies questions sur la tournure des évènements et sur les causes possibles.
Tout d’abord, je me suis demandé dans quelle partie de ma vie je ressentais un manque? Du côté affectif? L’argent? Le travail? Le stress avant de commencer une journée au travail a été un point de départ pour moi. J’ai dû me réorienter vers un travail qui me représentait mieux et qui m’apportait plus de satisfaction.
Ensuite, j’ai dû essayer d’écouter mon corps, parce qu’il avait été le signal d’alarme. En me retirant de la situation le plus possible, le temps d’un bon bain paisible ou d’une lecture avant le dodo, j’ai compris que mon corps était fatigué et malade en grande partie à cause de moi.
Lorsque je ne me sentais pas bien, je préférais m’évader, donc je laissais la porte ouverte à tout ce qui pouvait me procurer cette sensation. Ça a été très dur de l’accepter, mais j’avais offert à mon corps des choses qui le rendaient dépendant et qui rendaient mon âme inconsciente. J’en ai beaucoup discuté avec mes proches, et j’ai pris le temps d’y penser…
Je me suis donné des objectifs et un pas à la fois, je réussissais et j’étais fière de moi. J’ai ressenti si rapidement les bienfaits sur mon âme, parce que oui, la pilule que le médecin te prescrit, elle aide à se sentir mieux, mais si je n’avais pas pris le temps de trouver de véritables solutions à mes problèmes, mon problème aurait semblé être réglé, sans l’être vraiment.
J’ai aussi pris le temps de développer des méthodes pour gérer mon stress. Étant une personne anxieuse, je me suis faite une promesse de prendre du temps pour moi et pour canaliser mes énergies. Que ce soit le soir dans un bon bain chaud ou en prenant le temps d’écrire. J’ai décidé de prendre soin de moi en changeant mes habitudes de sommeil.
Maintenant, je planifie un temps de repos, un temps pour respirer, pour filtrer mes pensées vers le positif, pour ainsi me sentir apaisée pour une bonne nuit de sommeil. Je préfère me coucher plus tôt et profiter pleinement de mes journées en me réveillant peu après 8h.
J’ai fait le choix de donner le plus possible de bonnes choses à mon corps et de cesser de me priver. Juste le fait de couper dans les moins bons sucres et de lui offrir de bonnes choses comme des fruits et des légumes ont été des choses gratifiantes pour moi. J’ai commencé à remplacer tout ce que je buvais par de l’eau et je me sentais toujours bien hydratée. C’est fou tous les bénéfices que j’ai commencé à ressentir en plus d’atteindre ainsi mon poids santé.
Cette expérience difficile mais certes utile, m’a amenée à rééquilibrer ma vie qui avait déraillé avec le stress de la vie. Ces périodes souvent plus noires renferment leur lot de lumière.
J’ai pris connaissance de mes agents de stress, je les ai acceptés, assumés et j’ai ainsi pu émettre des solutions. Écouter son âme, c’est aussi écouter son corps. Donner de bonnes choses à son corps, c’est aussi éclairer le chemin de son âme vers le bonheur.
S.